Tuesday, April 30, 2013

La Chronique du Disque (avril 2013)




NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.

Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :

  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.
Mes suggestions pour avril
Freni / Vickers - Verdi: Otello
La plupart de mesa chats et acquisitions se font “en ligne” depuis quelques ann.es, et ceci est en somme le résultat de ma déception avec mes disquaires locaux. Le disquaire le plus près de chez moi est au centre commercial local (HMV), et sa section de musique classique est plutôt pitoyable. A ma dernière visite, peut-être la portion d’un rayon près de la musique « nouvel âge ». Lors d’un récent voyage d’affaires, j’ai visité un HMV qui n’avait même plus de section « classique », mais avait en liquidation une quinzaine de coffrets de la série opératique EMI, et les titres étaient en vente pour la somme incroyable de 2 pour $10. Un des deux titres retenus est cette brillante réédition d’Otello de Verdi avec le ténor Canadien Jon Vickers appuyé par Karajan. Une version somptueuse, qui ne perd rien suite à la conversion numérique. Plutôt qu’offrir un livret imprimé, on propose le livret sur CD-ROM. Belle performance et beau prix. A pour la QS, A pour l’IG.

An Evening of Magic: Chuck Mangione Live at the Hollywood Bowl
[Torrent : Disque 1, Disque 2]

Chuck Mangione se trouve quelque part dans ma collection entre le péché mignon et un brin de nostalgie. J’ai présenté Mangione et ses amis en spectacle lors d’un récent montage, et cet enregistrement (dans ma collection vinyle depuis plus de 30 ans) au fameux Hollywood Bowl a lieu au sommet de la gloire du jazzman. C’est une autre belle prestation, débordante d’énergie, qui met en vedette son « quatuor » (Grant Geissman, Charles Meeks, James Bradley Jr. et Chris Vadala), accompagnés d’un orchestre de pigistes Les titres proposés ce soir-là font la promotion d’un album fétiche du musicien (Feels so Good) mais est assorti d’autres succès familiers pour les inconditionnels, mais sans doute des découvertes pour beaucoup des spectateurs. Pour la magie du moment. A pour la QS, A- pour l’IG.

BALAKIREV: Symphony No 2 / Russia
A partir du site eMusic, j’ai acquis ce mois-ci une paire de CD NAXOS de symphonies du compositeur Russe Mily Balakirev, sans doute le leader du “groupe des cinq”, ces compositeurs Russes, contemporains de Tchaïkovski, qui œuvraient depuis St-Pétersboiurg (Rimski, Moussorgski, Borodine et César Cui). Après l’audition de ces symphonies, je tire la conclusion que M. Balakirev devait être une personnalité attachante et un visionnaire, mais pas fort comme symphoniste… J’ai eu plus de plaisir à déguster les pièces qui complètent ces CD. Je vous laisse le soin de faire votre propre opinion…  A- pour la QS, B+ pour l’IG.

CUI: Suites Nos 2 and 4 / Le Flibustier
Si vous me permettez de revenir au groupe des Cinq mentionnés ci-haut, le nom de César Cui est sans doute le moins connu (en fait, j’ai plus d’une fois remplacé Cui par Glazounov sur la liste de ces compositeurs…). Ce disque renferme une paire de suites pour orchestre, pittoresques et séduisantes, de la part de ce compositeur effacé. Ces suites me rappellent celles de Tchaïkovski et de Rimski-Korsakov, et contrastent directement avec les œuvres plus prétentieuses de Balakirev et les ouvrages ténébreux de Moussorgski. Ma découverte du mois! A- pour la QS, A- pour l’IG.

Khachaturian Concerto For Violin & Orchestra
 Peter et Rudolf Serkin, Igor et David Oistrakh: tandems de solistes père et fils dont les rejetons n’ont pas eu une carrière tout à fait comparable à celle de leurs pères. Est-ce même possible de suivre les traces d’un parent aussi fameux? Quelle serait notre opinion d’eux si… Le disque proposé considère Oistrakh le fils dans un concerto qui est tantôt « en vogue », tantôt pas – celui de l’Arménien Aram Khatchaturioan. Dans l’ensemble, cette prestation est plus que valable, je dirais même brillante par moments. Le téléchargement eMsic est en faute ici : je suis persuadé que cette version « occidentale » du concerto a été rééditée en numérique avec de meilleurs résultats! En dépit de cette pauvre qualité, le travail de Goosens et du Philharmonia est plus que louable. B+  pour la QS, A- pour l’IG.

Friday, April 26, 2013

Montage # 102 - C’est poétique




As of May 24, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 24 mai 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

 https://archive.org/details/Pcast102


pcast102- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit


I don’t think I have done something like this before – revisiting a Tuesday Blog for a Friday podcast.

The Tuesday blog in question is one of my first in the series on TalkClassical (http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/237-poems-music.html), and it discussed “poetry and music”. As part of the musical illustrations I used, there were a number of “musical poems”, two of which are predominantly featured in today’s podcast.

In fact, all the works programmed today have “poem” in their title.

In the case of at least three of them, we have a soloist and orchestra setting. One could suggest that the “solo instrument” is the poet, and that he is accompanied by the orchestra. This is precisely the programmatic formula of Griffes's Poem for Flute and Orchestra.

Although not a household name, Charles Tomlinson Griffes played an important role in the development of the American art song. Griffes possessed one of the most distinctive voices in American music. It is regrettable that he suffered an untimely death, at the age of thirty-five, just as he reached the pinnacle of his career. Off the same album of Canadian and American orchestral pieces by the CBC Vancouver Orchestra, I selected  Healey Willan’s Poem for Strings.

Two other works that feature soloist and orchestra stanbd out in this list: the quite elaborate Poem of Fire by Scriabin is one of the Russian’s many “poems” – the Poem of Ecstasy is the other major Scriabin poem that comes to mind. The other, the simple poème by Ernest Chausson has long-been a violin and orchestra standard., Interestingly, the work’s original title (and inspiration) was to be The Song of Love Triumphant (Le Chant de l'amour triomphant) after the work of an acquaintance, the Russian writer Ivan Turgenev.

Another work for solo instrument and orchestra is the lyrical poème eligiaque by the French-Canadian born, later naturalized American composer and conductor Rosario Bourdon. Bourdon is associated not only with the early days of what would become the Montreal Symphony, but also a staff conductor for the Victor Talking Machine Company.: 

The final selection is by Glazunov; one of his two poems for orchestra: the Poème Epique.

I think you will love this music too.

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Commentaire français


Je crois qu'il s'agît ici d'une première: l'usage d'un sujet exploré lors d'un billetr du mardi pour un montage du vendredi. Le montage en question est "Poésie et musique", un billet de faveur de juillet 2011 (http://itywltmt.blogspot.ca/2011/07/poesie-et-musique.html).

Le sujet de ce billet considérait la poésie au sens lagre. Le montage d'aujourd'hui reprend une paire de sélections du billet d'alors, mais dans une thématique qui se limite à des "poèmes en musique" p toutes les oeuvres retenues ont le titre commun de poème.

Les deux sélections en question sont du compositeur Américain Charles Griffes (son Poem piur flûte et orchestre) et le célébrissime Poème pour volon et orchestre d'Ernest Chausson. L'usage de la formule soliste et orchestre n'est poa unique à ces deux oeuvres, comme l'illustrent la paire de pièces pour soliste et orchestre que j'ai ajouté. Le premier est l'oeuvre d'un musicien Canadien qui a rou;lé sa bosse en Amé.rique, Rosario Bourdon.

L'autre est un des nombreux poèmes de Scriabine. Chez Scriabin, on a l’embarras du choix: poèmes pour piano seul (op. 32, op. 41, op. 44, op. 69), Poeme Tragique, op. 34, Poeme Satanique, op. 36, Poème fantastique, op. 45 no. 2, et ma sélection Prométhée, le poème du feu, op. 60.

Pour compléter le tout, Poem for Strings d'Healey WIllan (provenant du même album que le Griffes) et le 
Poème Epique de Glazounov.

Bonne écoute!




Tuesday, April 23, 2013

Raconte-moi une histoire en musique: le poème symphonique

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1157-tell-me-story-music.html

Notre thème du mois - raconte-moi une histoire - ne serait pas complet si l'on ne passait pas un peu de temps à contemnpler le poème symphonique (ou la fantasia pour oirchestre). Le poème symphonique, comme je l'expliquais il y a quelques temps se veut en quelque sorte l'antithèse de la forme, un tableau musical peint avec les instruments de l'oirchestra afin de transmettre une narration, et les émotions qu'on associe avec un conte, une histoire fantastique, un évènement, etc.

La playlist d'aujourd'hui est donc un modeste survol de poèmes et fantasias pour orchestre, couvrant près d'un sièclke de composition.

Notre survol comence avec Franz Liszt, celui que les musicologues considèrent l'inventeur ou le pionnier du genre. Lors d'une réflexion de décembre 2011, j'ai proposé probablement le poème symphonique le plus célàèbre du compositeur Hongrois, Les préludes. Aujourd'hui un autre exemple notoire, Tasso.

Celui qui prendra le flambeau des mains de Liszt est sans contredit Richard Strauss. Strauss composera des poèmes d'une extravagance démesurée (Also Sprach ZarathustraEin Helkdenleben) ainsi que des oeuvres aux proportions plus modestes, en particulier en début de carrière. Till Eulenspiegel (ou Tyl l'espiègle) est précisément une de ces compositions.

Comme je le disais tout à l'heure, la fantasia pour orchestre entre tout à fait dans la lignée du poème symphomnque. Le trio de  fantaisies composées par Tchaïkovski sur les oeuvres de Shakespeare (Roméo et JulietteLa tempêteHamlet - montées lors de billets de faveur il y deux ans maintenant) et  Francesca da Rimini, mon choix pour la playlist font partie de cette conversation. Durant presque 30 miunutes, Francesca vous prend par les tripes dès la premi;re mesure et ne vous laisse pas aller avant la toute fin - la prestation retenue par le guru Mravinski est vivide et éloquante.

Après les extrêmes de jouissance entendus, il est réconfortant de trouver des poèmes symphoiniques économes et simples, comme ceux de Camille Saint-Saëns: Phaeton et mon choix d'aujourd'hui le rouet d'Omphale.

Pour terminer, j'ai retenu le poème symphonique de Gershwin An American in Paris, une piàce qui transcende la salle de concert - grâce au film de Vicente Minelli et la chorégraphie de Gene Kelly. Je vous propose de lire cet article (en anglais) qui rappelle la genèse de l'oeuvre et propose des anecdotes à propos de la prestation que j'ai retenue, la première sur disque sous Nathaniel Shilkret. Comme moi, vous serez sans doute agréablement surpris par la qualité de l'interprétation, et en particulier des effets sonores. MM. Previn, Bernstein et Tilson-Thomas n'enlèvent rien au travail de M. 
Shilkret.

Et si vous écoutez attentivement, vous entendrez le compositeur lui-même au celesta.

Bonne écoute!




PLAYLIST

Franz LISZT (1811-1886)
Tasso: Lamento e Trionfo, S.96
Leipzig Gewandhaus sous Kurt Masur 

Pyotr Ilich TCHAÏKOPVSKI (1840-1893)
Francesca da Rimini, Op. 32 
Philharmonique de Leningrad sous Evgenii Mravinski

Richard STRAUSS (1864-1949)
Till Eulenspiegels lustige Streiche, Op. 28, Trv 171 
Chicago Symphony Orchestra sous Sir Georg Solti

Camille SAINT-SAËNS (1835-1921)
Le Rouet d'Omphale, Op. 31 
Orchestre du Conservatoire sous Charles Munch 

George GERSHWIN (1898-1937)
An American in Paris (1928)
Victor Symphony Orchestra sous Nathaniel Shilkret 

Friday, April 19, 2013

Montage # 101 - C'est féérique




As of May 17, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 17 mai 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

https://archive.org/details/Pcast101



pcast101- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit


In this new instilment of my “Tell Me A Story” series, we now turn to bedtime, lands of imagination and – of course – fairies (or is it faeries?)

Fairies are represented by two overtures to operas: Die Feen (Richard Wagner’s first completed opera) and a Gilbert and Sullivan favourite.Billed as a "Fairy Opera," Iolanthe; or, The Peer and the Peri premiered on November 25, 1882 simultaneously at the Savoy Theater in London and the Standard Theater, New York.  In two acts, Iolanthe presents the convergence of two worlds. Strephon, and Arcadian shepherd, the fairy Iolanthe, Strephon's mother, and choruses of Fairies interact with earthly Victorian-era characters. Critics have compared the quality of Iolanthe to that of Jacques Offenbach's La Belle Hélène and Johann Strauss, Jr.'s Die Fledermaus.

Ravel’s Ma Mère l’Oye (or the Mother Goose) is labelled with the Roman numeral II, as it reuses and builds on the handful of miniatures that compose the original suite Ravel wrote for piano four-hands, presented below

 


Czech composer Leos Janácek's Pohádka is his earliest surviving instrumental duet. Set forfor cello and piano, it is in a free sonata form and might well have been named "Sonata" or "Sonata-fantasy”.
The piece,  inspired by Vasily Zhukovsky's poem The Tale of Tsar Bendvei, is a fairy tale without words involving a young warrior-prince who finds himself taken by the king of the underworld. He has to triumph in tests of valor and magic, and is aided in this by the king's daughter, who has fallen in love with Bendvei. The Janácek is preceeded in our montage by a Canadian orchestral overture by Oskar Morawetz. Like his other well-known Carnival overture, Overture to a Fairy Tale is a very lyrical and atmospheric work, bridging nicely between neo-romantic traditions and contemporary sounds.

The last work in our montage is by Jaz artist and Eastman-trained musician Chuck Mangione. His Land of Make Believe is the title track to a live album he recorded at Hamilton Ontario’s Hamilton Place with some of his Rochester-based musician colleagues and the Hamilton Philharmonic. The energy is palpable, and the resulting performance is irresistible.

I think you will love this music too.

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Commentaire français

Le programme d'aujourd'hui explore le monde des fées et des contes de fées. Un monde qui, comme le monde fantastique exoloré la semaine dernière, est surréel sans avoir un aspect orageux. En fait, c'est un monde imaginaire, magique et souvent plein de morales.

Commençons avec des musiques modernes et lyriques, issues de deux compositeurs d'origine tchjèque. Le premier, Oskar Morawetz, fur naturalisé Canadien en 1946. Son ouverture "pour un conte de fées" fut créée par le chef  Thomas Mayer et le défunt Halifax Symphony Orchestra en 1957, et est un bon exemple du style du compositeur - un croisement entre le néo-clacissisme et le néo-romantisme, sans un recours spécifique aux formules dites "d'avant-garde" du XXe siècle.

L'autre oeuvre est d'un compositeur national, Leos Janácek. Ce "conte de fées" sous-titré "le conte du Tsar BendveiÈ suit une forme sonate, et est (à tout le moins) iun duo pour violoncelle et piano, sinon une sonate pour cette combinaison d'instruments. Les p.ripéties du Tsar Bendvei s'étalent sur trois mouvements, qui rappellent les mélodies folkloraiques des compatriotes tou-aussi célèbres du compositeur, dont Smetana et Dvorak.

Parmi les contes de fées pour orchestre les plus célèbres, on ne peut ignorer la musique de ballet de Maurice Ravel pour Ma Mère l'Oye, une afdaptation des miniatures pour piano à quatre mains (voir le commentaire anglais ci-haut) qu'il composa quelques années auparavant (sont l'usage du Chiffre Roimain II dans le titre). Parmi les contes explorés par Ravel on recoonnaît le Petit Poucet, la Belle su Bois Dormant et Belle et la Bête.

Un autre hommage aux contes et au monde de l'imaginaire vient du jazzman et diplômé (tardif) de l'Eastman School of Music, Chuck Mangione. En effet, Mngione et son frère s'étaient déjà établis (sous le sobriquet des Jazz Brothers) comme de solides interprètes quand Chuuck décida de prendre un congé et entreprit une formation sérieuse en composition et direction d'orchestre à l'institution de Rochester.

Après ce séjour, Mangione, son frère et une trôlée de musiciens de la région ont travaillé ensemble sur une multitude de projets plutôt ambirieux, dont l'album Land of Make Believe de 1974. La chanson-titre, interprétée par la chanteuse Esther Satterfield supportée par des éléments Jazz (dont le flugelhorn indicatif du compositeur) et un grand orchestre (ici, la Philharmonique d'Hmilton en Ontario) propose un texte à la fois naïf et spirituel. Les thèmes suivent les règles usuelles du jazz, et l'énergie déployée par l'ensemble des interprètes est tout à fait palpable et contagieuse!

En début de programme, un regard sur le monde des fées, signé Richard Wagner avec l'ouverture à son premier opéra Die Feen et de Sir Arthur Sullivan  l'ouverture à son opérette Iolanthe, une oeuvre Victorienne qui allie le monde de la politique du jour et le monde surréel des fées.

Boinne .coute!





Tuesday, April 16, 2013

Shauna Rolston joue Franck et Fauré

Il m’arrive à l’occasion de vous proposer un album intégralement lors d’un billet Jadis sur Internet. C’est le cas aujourd’hui. Le plages proposées viennent d’un téléchargement d’il y a une dizaine d’années.
Sur le marché en 1987, ce CD met en vedette la violoncelliste Canadienne Shauna Rolston – alors âgée de 20 ans – accompagnée par le pianiste Menahem Pressler dans deux sonates françaises, originalement destinées pour le violon, mais ici adaptées ppour son instrument.
Mme Rolston vient d’une famille de musiciens – son père et sa mère furent longtemps associés avec l’Orchestre Symphonique d’Edmonton (en Alberta), lui comme violon solo et chef associé, elle comme harpiste et pianiste-accompagnatrice occasionnelle de son mari et – plus tard – de sa fille. Shauna est un talent précoce – premières leçons à trois ans, premier réciotal à huit ans, et stages au centre d’arts de Banff avec comme maîtres de grands noms du violoncelle : Zara Nelsova, János Starker, Tsuyoshi Tsutsumi, and Gabriel Magyar, et en Europe avec  Pierre Fournier et William Pleeth.

Le répertoire de Mme Rolston, comme chambriste ou avec orchestre, touché les grands classiques de son instrument (son excellent disaue des concerti d’Elgar et Saint-Saëns en sont un bel exemple). Cependant, son affinité pour la nouvelle musique ont engendré un bon nombre de pièces conçues expressément pour elle, par des compositeurs Canadiens (Kelly-Marie Murphy, Heather Schmidt, Oskar Morawetz, Bruce Mather, Christos Hatzis et Chan Ka Nn ainsi que d’autres compositeurs d’aoilleurs -  Krzysztof Penderecki, Gavin Bryers, Mark Anthony Turnage, Rolf Wallin, Augusta Read Thomas, Karen Tanaka, et Gary Kulesha.

En 1994, elle s’associe avec ;’Université de Toronto où elle dirige le department des instruments à cordes, en plus de continbuer son association avec le centre d’arts de Banff. En plus de ses tâches enseignantes, elle continue de se faire entendre comme soliste et chambriste.
La discographie de Mme Riolston est, toutefois, plutôt modeste. En plus du CD d’aujourd’hui on ne trouve qu’une poignée d’enregistrements  pour CBC/Radio-Canada (don’t le disque de concertos et autres pieces concertantes discutés ci-haut), On ne peut pas dire ;la même chose de son accompagnateur – Menahem Pressler fut l’un des membres-fondateurs du Trio Beaux-Arts, et sa discographie avec eux et comme chambriste est considérable.
Aux derni;res nouvelles, un Pressler nonagénaire est encore un artiste actif, ayant participle à un grand recital à Montréal il y a un an environ.
Les  sonates de Gabriel Fauré (adaptation de Mme Rolston) et de César Franck (adapté par le violoncelliste Jules Delsart et sanctionnée par le compositeur) bénéficient à mon avis du relief accru apporté par un instrument plus grave (ici le violoncelle plutôt que le violon). La performance de Mme Rolston est racée et vaut la peine d’être entendue.
Bonne écoute, donc!

Gabriel FAURE (1845 - 1924) Sonae en la majeur, op. 13
Adaptée pour le violoncelle par Shauna Rolston

César FRANCK (1822 - 1890)
Sonata en la majeur,  FWV 8
Adaptée pour le violoncelle par Jules Delsart

Shauna Rolston (Violoncelle), Menahem Pressler (Piano)
Lieu d’enregistrement: Rutgers Presbyterian Church, NYC (juin 1987)
Summit Records DCD-109

Téléchargment MP3.COM ca. 2001

Internet Archive:
https://archive.org/details/03SonateEnLaMajeurOp.133.

Friday, April 12, 2013

Montage # 100 - C'est fantastique




As of May 10, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 10 mai 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

https://archive.org/details/Pcast100


pcast100- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit
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Maybe this is just me, but I think it’s fantastic that we’ve been doing this for two years, and have contributed so much open music to the Web.
From a literal sense, fantastic means something that is beyond real. There is a whole literary genre dedicated to fantasy, a genre that often depicts events and situations that exist in an alternate reality, or in an alternate world.
Fantasy is synonymous with a daydream, a hallucination, a vision, … How appropriate then that I chose as the marquee work in our 100th montage to be Hector Berlioz’s Symphonie Fantastique, a work that distinguishes itself from all other major symphonic works of its time.
I would even be so bold as to suggest that this symphony is the significant landmark that separates out the Classical and Romantic eras – a work that is more than a study in form, but a work that stretches music into the world of imagery.
Whether we accept at face value that this work is autobiographical is neither here nor there – the fact that it leverages the well-visited form of a symphony to convey feelings, pathos, despair, and a fair bit of insanity is much more important. The use of the idée fixe concept to unify the movements and the feelings they represent will be copied by many composers in many other genres: John Williams in film music, Richard Wagner in opera come to mind.
The idea of a symphony with a program is not new – Beethoven’s Pastoral is in fact an excellent late-classical/early-romantic example of just that. But that Berlioz uses leitmotivs to unify the movements and that there is a central principal line that exists throughout the work is what makes it stand out from other so-called programmatic works. Franz Liszt, who was a champion of Berlioz’s music, will later take on the concept to create a whole new musical genre – the tone poem – that makes use (albeit in a more modest scale) of these exact same elements.


There are many versions of this symphony available on record, and so many of them are excellent that I dare not single out one version over anither. The version I chose for today's podcast is the Montreal Symphony version under Dutoit - an excellent version, for sure!

From telling a musical story to a musical genre of its own, the fantasia (also English: fantasy, in German: Fantasie, Phantasie, in French: fantaisie) is a musical composition with its roots in the art of improvisation. Because of this, it seldom approximates the textbook rules of any strict musical form.  The montage opens with three fantasias – all of which retained for different yet related reasons.
Beethoven wrote two sonatas that form his op. 27 (sonatas nos. 13 and 14). The second of the set is probably one of Ludwig’s most memorable sonatas – the so-called Moonlight sonata. But the first (and according to some, the entire opus) bears the nickname “quasi una fantasia” – literally almost or like a fantasy.
Sonata or fantasy? There are a few tidbits that deserve your attention:
  • The entire sonata is played continuously without pauses between movements, in the manner of most fantasias
  • The movements are not in the usual order for a sonata (i.e., the opening movement is a slow movement and scherzo and slow movement are in inverted order)
  • The movements are in extreme contrast with each other, a common trait of the sections of a fantasia.
  • The appearance of a quotation from one movement within another (here, from the third movement within the fourth) is a form of freedom not ordinarily employed in classical sonatas.
As I stated earlier, the fantasia genre has a lot in common with improvisation. As noted in our look at the Beethoven academy of December 1808, the Choral Fantasy opens with a drawn-out improvisation-like section for solo piano - an opportunity for Beethoven, the virtuoso, to showcase his wares. Another piano virtuoso who was not shy with showcasing his wares was Sigismond Thalberg, considered as the finest pianist of his day (displacing another great pianist and composer, Franz Liszt). From Thalberg’s modest composition repertoire, a piece he probably used in one of his many concerts, his fantasy Souvenir de Beethoven, where he builds upon sections of the Seventh Symphony.
Another showpiece fantasy, this time for soloist and orchestra, is by another composer/virtuoso, Pablo de Sarasate. Sarasate was, along with Joseph Joachim, probably one of the most prominent violinists of the late Romantic, and his fantasy on a handful of themes from Bizet’s opera Carmen combines Sarasate’s Spanish heritage, a gift for improvising on well-known themes and an ear for showmanship.
I think you will love this music too!
  
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Cent montages, c’est fantastique!
Fantastique, comme si je voulais dire incroyable!
Bien sûr, pris littéralement, quelque chose de fantastique est quelque chose d’incroyable – quelque chose qui met en cause les conventions, quelque chose qui exige qu’on laisse son sens de l’imagination prendre le dessus. Il existe tout un genre littéraire qui explore le fantastique – souvent dans un univers ou une réalité fort différente de la nôtre.
Il serait difficile pour moi de vous proposer une œuvre musicale qui est emblématique du fantastique (au sens littéraire ou au sens figuré) sans avoir recours à la Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz.
Permettez-moi une observation personnelle: s’il existe une œuvre qui sert de point de démarcation entre l’ère classique et l’ère romantique, passant de l’exploration de la forme pour la forme à l’exploration de la forme pour des fins autres que la forme, on n’a pas besoin de chercher de midi à quatorze heures: la Fantastique est le point de démarcation, point à la ligne.
L’idée d’une symphonie à programme n’est pas de Berlioz; pensons à la Pastorale de Beethoven, par exemple.  Là où Berlioz innove, c’est l’usage d’un indicatif principal qui unit les mouvements (la fameuse idée fixe), l’usage des mouvements qui explorent l’imagerie – l’anticipation, le désarroi, même la déraison. Berlioz use des éléments de l’orchestre, de phrases musicales afin de partager les visions de son personnage, les rendant tout aussi vraies et réelles que du cinéma, ou une pièce de théâtre.
La discographie de la Fantastique est énorme - mon choix (Dutoit et l’Orchestre Symphonique de Montréal) met en évidence un chef en pleine possession de la partition et un orchestre avec toute la virtuosité requise.
En début de programme, j’ai retenu trois fantaisies (venant du terme Italien fantasia). Dans le sens usuel du terme en musique, une fantaisie est une pièce qui se veut une improvisation, et qui par surcroît ne suit pas les conventions d’une forme en particulier. Untel exemple est le premier morceau retenu: la treizième sonate pour piano de notre vieil ami Ludwig.
Cette sonate est la première de deux qui forment son opus 27. La deuxième (la célébrissime sonate du Clair de Lune) est beaucoup plus connue que cette première dite «quasi una fantasia» - littéralement telle une fantaisie. En fait, certains exégètes suggèrent que ce sobriquet s’applique aux deux sonates…
J’aime plutôt l’appellation fantasia à cette treizième sonate, car – comme le nom le suggère – elle ne suit pas les conventions habituelles d’une sonate : les mouvements se succèdent sans pause, on joue avec la séquence usuelle des mouvements lents et rapides, et on utilise des segments appartenant à des mouvements précédents afin d’unifier le tout. Beethoven écrira quelques autres fantasias (on se souvient de la fantaisie pour piano, chœurs et orchestre), et ces fantaisies étaient sansdoute conçues afin de faire valoir le virtuose chez Beethoven.
Le pianiste et compositeur Sigismond Thalberg est une figure importante du XIXe siècle, un pianiste-virtuose qui éclipsa le grand Liszt lui-même! Sa fantaisie pour piano seul Souvenir de Beethoven, explore la Septième symphonie avec un flair pour le piano sans équivoque.
Dans la même veine, un autre compositeur/virtuose qui fait notre montage est le violoniste Pablo de Sarasate. Sarasate était lu aussi une figure importante pour son instrument à la fin du XIXe siècle, et sa fantaisie sur des airs de Carmen est une autre de ces pièces de virtuosité qui mérite d’être entendue.

Bonne écoute!

Tuesday, April 9, 2013

César Franck (1822 - 1890)





Ce billet était prévu pour ma série Orgue et Carême, mais fut retardé en faveur de mon billet souvenir sur Marie-Claire Alain.

Le compositeur Belge-Français César Franck est la figure principale d’un movement qui inculqua un engagement émotif, ue solidité trechnique et un sérieux à la musique dite Française comparable à la musique Germanique. Ce mouvement inclut des compositeurs de renommée tels Vincent d’Indy, Ernest Chausson, Pierre de Bréville, Charles Bordes et Guy Ropartz.

Admis au conservatoire de sa ville natale de Liège à huit ans, Franck et sa famille relogent à Paris où il poursuit des etudes privées avec Anton Reicha, alors professeur au prestigieux Conservatoire de Paris. Franck s’inscrira au Cinservatoire à 17 ans et y connaîtra des succès immédiats, remportant plusieurs prix dès sa première année complète à l’institution.

A l’insistance de son père, Franck quitte le Conservatoire prématurément afin de poursuivre une carrière de compositeur et interprète. Après 10 ans de succès mitigés, il finira par se marier en 1848 et se contentera d’une modeste carrière comme organiste et, plus tard, comme professeur d’orgue et de composition au Conservatoire.

Prenoins quelques instants pour souligner les compositions célèbres de Franck: sa symphonie en ré mineur (1888), Variations symphoniques (1885), Quatuor en ré majeur (1889), sa sonate en la majeur (1886).
Toutefois, ce billet (comme ceux du mardi pendant le Carême) ayant une saveur d’orgue, parlons un peu des contributions de Franck comme compositeur et interprète pour cet instrument. Si on reprend la biographie de Franck là où je l’ai laissée, il devient organiste-titulaire à Saint-Jean-Saint-François en 1851 et sa longue association avec la tribune musicale à  Sainte-Clotilde de 1858 jusqu’à son décès.

Comme organiste, les anecdotes concernant ses dons en improvisation sont nombreuses. Quoique l’ensemble de son œuvre pour l’orgue est relativement modeste (une douzaine d’œuvres majeures seulement), on ira jusqu’à plaider que Franck étai le plus grand compositeur pour cet instrument depuis Bach lui-même – contentons-nous d’affirmer qu :il composa quelques-unes des plus grandes pages pour son instrument en France depuis plus d’un siècle. Si on retourne aux autres organistes discutés dans nos pages l’an dernier, Franck avec sa Grande Pièce Symphonique pour orgue marque le début du mouvement symphonique qui culminera avec les symphonies pour orgue de Widor, Vierne et Dupré.

Selon Vierne (qui fut son élàve au Conservatoire), la grande qualité de l’œuvre pour orgue de Franck découle de sa grande simplicité et humilité. Ces qualités humaines confèrent à ses compositions un grand respect pour l’art et l’instrument un « homélie sonore d’une grande sincérité » dira-t-il.

La playlist YouTube d’aujourd’hui propose un apercu de l’oeuvre pour orgue de Franck et, je crois, soutient amplement les propos de M. Vierne!

Bonne écoute!

DETAILS

César FRANCK (1822 - 1890)

Offertoire (si bémol majeur) extrait de "L'organiste, 1er volume", FWV 41, no. 28
Diego Innocenzi
INSTRUMENT: Cavaillé-Coll, St. François-de Sales, Lyon, France

Prélude, fugue et variation (si mineur), FWV 30
Michael Murray
INSTRUMENT : Cavaille-Coll (1888 )- St. Sernin, Toulouse

Fantaisie (ut majeur), FWV 28
David Enlow
INSTRUMENT: St Mary the Virgin, New York

Choral (no. 3, la mineur),  FWV 40
Gerard Carter
INSTRUMENT: Théodore Puget, Père et Fils, Kincoppal-Rose Bay Chapel, Sydney.

Grande pièce symphonique (fa dièse mineur), FWV 29
André Marchal
INSTRUMENT : Grand Orgue de l'église Saint-Eustache, Paris.

Psaume 150 (Louez le Dieu, caché dans ses saints tabernacles) chœur avec orchestre et orgue, FWV 69
Xaver Varnus aux orgues (Instrument non-identifié)
Ensemble vocal Tomkins (Budapest)
Orchestre de l’opéra de Budapest sous Tamás Vásáry

Pièce héroique, FWV 37
Katalin Mali
INSTRUMENT: Angster pipe organ of the St. Theresa Cathedral in Subotica Serbia

Final (si bémoil majeur), FWV 33
Mark Laubach
INSTRUMENT: Berghaus , Grace Lutheran Church in the River Forest (Chicago), Illinois.

Friday, April 5, 2013

Montage # 99 - C’est légendaire




As of May 3rd6, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 3 mai 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

https://archive.org/details/CestLGendaire


pcast099- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit


According to WiseGeek.org, the word “legend” has several related meanings:

legend today may be someone of noted celebrity, with larger-than-life accomplishments, whose fame is well-known. In that meaning, the phrase that comes to mind is “legend in his (or her) own mind”.

The term legend is also used synonymously with mythtall tale, and history. In that sense, a legend is a literary genre.

Two of the specific works I have retrained fall in the second category, that is to say that it is a tale (tall or not) that has been passed from one generation to another. The ancient Greek legend of the Gordian Knot tells the story of a poor peasant called Gordius and his wife arriving n a public square of Phrygia in an ox cart. As chance would have it, so the legend continues, an oracle had previously informed the populace that their future king would come into town riding in a wagon. Seeing Gordius, therefore, the people made him king. In gratitude, Gordius dedicated his ox cart to Zeus, tying it up with a highly intricate knot – thus the name. It was also foretold that the person who untied the knot would rule all of Asia.



The problem of untying the Gordian knot resisted all attempted solutions until the year 333 B.C., when Alexander the Great -- not known for his lack of ambition when it came to ruling Asia -- cut through it with a sword. Cheat!


Henry Purcell is known for several important works written for the royal family and for his church anthems and other liturgical music. But in the last several years of his life (1659? - 1695) he was more active in the theater than in any other sort of venue. After his death, the 13 sets of theatrical music he wrote after 1690 were assembled as a large publication called A Collection of Ayres, Compos'd for the Theatre, and upon other Occasions (London, 1697).

Publishes as part of that collection, we know little of The Gordian Knot Unty'd -- we don't even know the name of playwright of the stage play that was presented in 1691. But it is charming and ahead of its time.

Speaking of tall tales, The Kalevala is a 19th-century work of epic poetry compiled by Elias Lönnrot from Finnish and Karelian oral folklore and mythology.It is regarded as the national epic of Finland and is one of the most significant works of Finnish literature. The Kalevala played an instrumental role in the development of the Finnish national identity, the intensification of Finland's language strife and the growing sense of nationality that ultimately led to Finland's independence from Russia in 1917.

As one would expect, music is the area which shows the richest influence from The Kalevala, which is apt considering the way that the folk poetry and songs were originally performed. Jean Sibelius, considered worldwide as Finland’s most famous composer,  is also the best known Kalevala influenced classical composer. Twelve of Sibelius' best known works are based upon and influenced by The Kalevala, including his Kullervo, a tone poem for soprano, baritone, chorus and orchestra that he composed in 1892 and my selection for this montage the Lemminkäinen Suite

Originally conceived as a mythological opera, Veneen luominen (The Building of the Boat), on a scale matching those by Richard Wagner, Sibelius later changed his musical goals and the work became an orchestral piece in four movements. The suite is based on the character Lemminkäinen from the Finnish national epic, the Kalevala. The piece can also be considered a collection of symphonic poems. The third section, The Swan of Tuonela, is often heard separately.

Between the original version of 1893 and the 1940’s, Sibelius revised many of the sections, even tinkering with their order. I chose to use an earlier version of the final section for this montage.

The remaining works in the montage are orchestral works that simply bear the name legend: a tone poem by Canadian composer Hector Gratton, a concert piece (indeed subtitked a Conzertstück with a “C”…) by Samuel Coleridge-Taylor and one of the many legfends for piano four hands that Dvorak later orchestrated.

I think you will love this music too!orchestrated.

I think you will love this music too!

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Commentaire français

Notre thème pour le mois d'avril s'intitule "Raconte-moi une histoire", et notre premier montage de la série se concentre sur les légendes, ces histoires qui sont passées d'une génération à l'autre de par une tradition oratoire, et qui souvent font part d'exploits extraordinaires.

La pi;ce maîtresse du montage est la suite Lemminkäinen  de Jean Sibelius, une séquence de quatre tableaux - des poèmes symphoniques - qui s'inspirent de la mythologie Finlandaise. De ces quatre poèmes, le cygne de Tuolena est sans doute le plus connu. L'écoute des quatre volets ajoute donc trois sections qui sont moins usitées, mais tout aussi imaginatives et pleines de moments savoureux.

L'autre musique qui représente une légende est du compositeur barique Anglais Henry Purcell: sa musique de scène pour l'obscure pièce (aujourd'hui anonyme) The Gordian Knot Unty'd qui devait sans doute se rapporter à la légende Grecque du noeud Gordien. Le nœud gordien est resté dans le langage pour caractériser une difficulté qu'on ne peut résoudre, un obstacle qu'on ne peut vaincre. Se tirer d'embarras par un moyen expéditif et vigoureux, c'est trancher le nœud gordien.

Ah ! C’est un grand malheur, quand on a le cœur tendre,
Que ce lien de fer que la nature a mis
Entre l'âme et le corps, ces frères ennemis!
Ce qui m'étonne, moi, c'est que Dieu l'ait permis.
Voilà le nœud gordien qu'il fallait qu'Alexandre
Rompît de son épée et réduisît en cendre.
(Alfred de Musset.)
Pour compléter le montage, des oeuvres musicales qui ont pour titre "légende", du compositeur Canadien Hector Gratton, du compositeur Anglais Samuel Coleridge-Taylor et une des nombreuse légendes originalement pour piano quatre mains orchestrées par Dvorak.

Bonne écoute!