Friday, October 4, 2013

Montage # 125 – Back to Bach – Violin / Concertos / pour violon



As of November 3rd, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 3 novembre 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

https://archive.org/details/Pcast125


===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

This week’s montage is the first of a set of four back-  to back to back - to Bach montages, featuring the works of the Grand Daddy of Baroque Music. We launched the month-long Bach fest with the Tuesday Blog rerun of my two-part series onthe Brandenburg concertos, and this week’s montage and podcast, looks at a more traditional concerto, featuring a solo instrument backed up by an orchestra.

It is interesting to compare Johann Sebastian Bach’s work catalog to, say, that of his contemporary Antonio Vivaldi. Both offer their fair share of sacred vs. secular works, but Bach’s secular catalog focuses mostly on works for a solo instrument - organ, double or single harpsichord, and string instruments. The catalogue – all things considered – offers only a modest set of works for orchestra (BWV 1041 to 1071), whereas the bulk of Vivaldi’s output is dedicated to concertos, and the overwhelming majority of them are for string instruments, and most prominently the violin.

Bach’s violin concertos are quite few – there are the three recognized concertos (BWV 1041, 1042 and 1043), a “triple concerto” (for violin, flute and harpsichord), and a host of reconstructed or fragmentary works. Our montage dips into both the “straight up” and the “reconstructed” concertos.

The main portion of the montage features a “cover to cover” performance by the Belgian early music ensemble La Petite Bande from 1982, with its leader Sigiswald Kuijken as soloist. Contemporary reviews of this 30-year old performance single the disc out as probably one of the best complete set – and I whole-heatedly agree.

To complete the montage, I retained two “reconstructed” concertos. As we discussed in a past post, Bach made it a habit to reuse, recycle and re-cast his works for different settings. There are in my personal collection three different settings of what the BWV catalogue considers to be Bach’s first keyboard concerto (his BWV 1052). We have settings for keyboard, for mandolin and this “reconstruction” for violin. In these morphed concertos (be they attributed to Bach himself or other composers), the recast solo instrument rarely feels out of place, and the violin reconstruction shows off the first movement in particular in a more favourable light than the keyboard version.

We are more familiar with the “reconstructed” BWV 1060 violin and oboe concerto than we are with its “official” setting – that for two keyboards. There again, the change in solo instrument texture fits better the mood at times (the slow movement in this case) than the original.


I think you will love this music too.

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Commentaire français

Nos propos du mois d’octobre mettent en évidence l’œuvre du Grand Maître baroque Jean-Sébastien Bach, dans une série que j’appelle « Back to Bach » - un jeu de mots anglais qui peut se traduire « de retour à Bach » ou « un après l’autre ». Ainsi donc, pour quatre vendredis consécutifs, je vous offre des réflexions et des montages Bach coup sur coup.

Pour le premier volet de cette série, je voulais me concentrer sur l’œuvre concertante de Bach, et plus spécifiquement sur ses concerti pour violon. Si on compare le catalogue Bach au catalogue Vivaldi, par exemple, on remarque la quantité industrielle de concerti pour instrument solo et cordes de l’Abbé Rouquin – et plus spécialement piour violon solo et cordes, qui dépassent aisément la centaine), comparativement à la quantité modeste de concerti de Bach (qu’on retrouve entre les BWV 1047 et 1071. Cette tranche d’une trentaine d’œuvres cataloguées inclut les six Brandebourgeois et les quatre suites, en plus des concerti pour clavier et pour violon.

Traditionnellement, on attribue trois principaux concerti pour violon à Bach (les BWV 1041, 1042 et 1043 – le dernier pour deux violons). Mais il y en a d’autres, qui se trouvent sous la rubrique « concerto reconstruit » ou même « concerto adapté », suivant la formule« écologique » rendue célèbre par le compositeur. Notre montage pige donc dans les deux campsé
La première partie du montage est une version intégrale du disque d’il y a une trentaine d’années émis sur l’étiquette EMI des trois concerti ci-haut mentionnés, interprétés suivant le modèle « authentique » par La petite bande sous Sigiswald Kuijken qui agît ici comme chef et soliste. Un enregistrement qui date des premiers ébats commerciaux du numérique, la performance reçut les éloges du public et de la critique lors de son lancement, et survit fort bien trois décennies plus tard. Le rythme et la respiration des performances suit tout à fait le mode authentique (ou HIP, en anglais) sans se vouloir etre un exercice prétentieux.

En complément de programme, deux concerti qui trouvent leur place « officielle » parmi les concerti pour clavier de Bach (le BWV 1052 et le 1060 pour deux claviers), reconstruits (donc, probablement conçus par Bach et reconstitués à partir de manuscrits) pour violon et violon et hautbois, respectivement.

Ce qui est fort intéressant à propos de ces reconstructions (et ceci est particulièrement vrai du 1060), est que leur texture change complètement suite au changement d’instrument solo. Le premier mouvement du 1052 semble mieux servi par le violon alors que le deuxième mouvement par comparaison est sûrement mieux servi par le clavier, étant un bel exemple d’un adagio rêveur, modèle exploité à satiété dans les concerti de tant de compositeurs romantiques.

La combinaison violon et hautbois est probablement la formule maintenant plus usuelle pour le 1060, au point où l’audition de la version pour deux claviers sonne faux… Du moins, à mes oreilles.


Bonne écoute!



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