Tuesday, August 14, 2012

Faust (l'opéra de Gounod)



NDLR: La série « Billet de faveur » présente des billets qui n'ont pas encore été présentés en français. Ce billet fut publié originalement le 17 juillet 2012 sur 
OperaLively. Version originale:


http://operalively.com/forums/showthread.php/1043-OTF-%96-Faust-(by-Charles-Gounod)?p=14724#post14724

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Pour conclure notre regard sur la musique associée à la légende de Faust, l'incontournable opéra de Gounod est l'objet du billet de faveur de cette semaine.
Contrairement à ce que j'ai cru originalement, Gounod s'inspire non pas de Goethe, mais plutôt du dramaturge Français Michel Carré (qui collabore au livret). Les évènements et les grandes lignes suivent Goethe, mais on francise le nom de Gretchen - qui devient Marguerite, par exemple.


Pour les initiés de ma génération, Faust est à tout jamais associé à la grande catattrice, le rossignol milanais, Bianca Castafiore. En fait, Mme Castrafiore se doit de chanter l'air des bijoux en rappel à tous ses récitals, souvent en dépit des insistances contraires des spectateurs...



(Visitez http://moserm.free.fr/moulinsart/chroniques4.html fpour plus de détails sur l'air des bijoux et autres chansons soulignées dans les Aventures de Tintin)
Aujourd'hui comme jadis, Faust est l'un des grands opéras du répertoire français. Faust fut monté si souvent au Metropolitan de New-York qu'on surnomma la maison pour un certin moment le Faustspielhaus!
L prestation d'aujourd'hii, celle que j'ai damns ma collection, en est une des années 50 sous Cluytens. Avant de s'y mettre, voici l'argument de l'opéra:
Argument de Faust (
http://www.planet-opera.com/production.php?repre=759&nom=Faust-Opera-Bastille)

Acte 1. Le cabinet de Faust. Le philosophe Faust est profondément déprimé par son inaptitude à atteindre l'accomplissement au travers du savoir et songe à se suicider. Il verse le contenu d'une fiole de poison dans ne tasse, mais s'arrête soudainement de boire le liquide mortel en entendant un choeur pastoral. Il condamne le bonheur, la science et la foi et en appelle à Satan pour le guider. Méphistophélès apparaît (duo: "Me voici"). Faust lui confesse qu'il recherche la jeunesse plus que la richesse, la gloire et le pouvoir. Méphistophélès accepte d'exaucer les voeux du philosophe, en échange de ses services dans les régions infernales. Comme Faust hésite à accepter cette condition, Méphistophélès fait apparaître Marguerite assise à son rouet. Faust signe alors le document et se transforme en jeune noble.


Acte II. La kermesse aux portes de la ville. On voit un cabaret sur la gaucheLe rideau se lève sur un choeur joyeux d'étudiants, soldats, bourgeois, jeunes filles et matrones (choeur: "Vin ou bière"). Valentin entre en scène, tenant à la main une médaille que lui a donnée sa soeur Marguerite ; il est sur le point de partir au combat et donne ses instructions à ses amis, notamment à Wagner et Siébel, pour qu'ils veillent sur elle. Ils s'assoient pour prendre un dernier verre. Méphistophélès apparaît soudain et les divertit avec une chanson sur le veau d'or (ronde: "Le veau d'or"). Valentin se met en colère lorsque Méphistophélès prend à la légère le nom de sa soeur, mais son épée se brise en l'air avant d'atteindre sa cible. Confrontés à une puissance surnaturelle, Valentin et ses compagnons brandissent les pommeaux en forme de croix de leurs épées devant le diable (choeur: "De l'enfer"). Méphistophélès reste seul en scène, bientôt rejoint par Faust et par un groupe de valseurs villageois (valse et choeur: "Ainsi que la brise légère"). Lorsque Marguerite apparaît parmi eux, Faust lui offre son bras ; elle repousse ses avances avec modestie et s'en va prestement.


Acte III. Le jardin de Marguerite. Siébel est amoureux de Marguerite et dépose un bouquet à son intention (couplets: "Faites-lui mes aveux"). Faust et Méphistophélès entrent dans le jardin ; pendant que le diable s'occupe de trouver un cadeau pour Marguerite, Faust apostrophe la maison de Marguerite et l'embrassement protecteur de la nature (cavatine: "Salut demeure chaste et pure"). Méphistophélès revient et dépose un coffret à bijoux pour la jeune fille. Marguerite entre en se posant des questions sur le jeune gentilhomme qui l'a approchée tout à l'heure. Elle chante une ballade sur le roi de Thulé, découvre le bouquet et le coffret à bijoux et, tout excitée, essaie des boucles d'oreilles et le collier (scène et air: "Il était un roi de Thulé"). Dame Marthe, gouvernante de Marguerite, lui dit que les bijoux doivent être un cadeau d'un admirateur. Méphistophélès et Faust rejoignent les deux femmes ; le premier tente de séduire Marthe et Faust converse avec Marguerite, qui se montre encore assez réservée à son égard (quatuor: "prenez mon bras"). Tandis que Faust et Marguerite disparaissent momentanément, Méphistophélès jette un sort aux fleurs du jardin. Marguerite et Faust reviennent et elle se laisse embrasser par Faust (duo: "Laisse-moi, laisse-moi contempler ton visage") ; toutefois, elle s'écarte subitement et lui demande de s'en aller. Convaincu de la futilité de ses efforts, Faust se résout à abandonner son projet en totalité. Il est arrêté par Méphistophélès, qui lui ordonne d'écouter Marguerite à sa fenêtre. En entendant qu'elle espère son retour rapide, Faust manifeste sa présence et lui saisit la main ; au moment où elle laisse tomber sa tête sur l'épaule de Faust, Méphistophélès ne peut s'empêcher de rire.


Acte IV. La chambre de Marguerite. Marguerite a donné naissance à l'enfant de Faust et est frappée d'ostracisme par des jeunes filles dans la rue. Attristée parce que Faust l'a abandonnée, elle s'assied à son roué (air: "Il ne revient pas"). Siébel, toujours fidèle, tente de l'encourager. Une place publique. Le retour de Valentin est annoncé par une marche de soldats et il devient évident que les choses vont s'aggraver. Après avoir reçu des réponses évasives de Siébel aux questions qu'il a posées sur sa soeur, Valentin se précipite furieusement dans la maison. Pendant qu'il est à l'intérieur, Méphistophélès joue satiriquement le rôle de l'amoureux, qui donne une sérénade sous la fenêtre de Marguerite (sérénade: "Vous qui êtes l'endormie"). Valentin reparaît et demande qui a fait perdre son innocence à sa soeur. Faust tire son épée ; au cours du duel qui suit, Valentin est mortellement blessé. En mourant, il rejette la responsabilité sur Marguerite et la damne pour l'éternité. Une cathédrale. Marguerite essaie de prier, mais elle en est tout d'abord empêchée par la voix de Méphistophélès puis par un choeur de démons. Elle parvient finalement à achever sa prière, mais s'évanouit lorsque Méphistophélès lâche une dernière imprécation.


Acte V. Les montagnes du Harz. La nuit de Walpurgis. On entend un coeur de feux follets lorsque apparaissent Méphistophélès et Faust. Ils sont vite entourés de sorcières (choeur: "Un, deux, et trois"). Faust cherche à s'enfuir, mais Méphistophélès se hâte de l'emmener ailleurs. Une caverne décorée, peuplée de reines et de courtisanes de l'Antiquité. Au milieu d'un somptueux banquet, Faust voit une image de Marguerite et demande à la retrouver. Pendant que Méphistophélès et Faust partent, la montagne se referme et les sorcières reviennent. L'intérieur d'une prison. Marguerite a été incarcérée pour infanticide, mais, grâce aux bons soins de Méphistophélès, Faust a obtenu les clefs de sa cellule. Marguerite s'éveille au son de la voix de Faust ; ils chantent un duo d'amour (duo: "Oui c'est toi que j'aime") et Faust lui demande s'enfuir avec lui. Méphistophélès apparaît et supplie Faust et Marguerite de le suivre. Marguerite résiste et en appelle à la protection divine. Désespéré; Faust regarde et tombe en prière à genoux alors que l'âme de Marguerite s'élève vers les cieux (apothéose: "Christ est ressuscité!").


Charles GOUNOD (1818-1893)
Faust, opéra dialogué en 5 actes (1859)
Based on Michel Carré's play Faust et Marguerite

DISTRIBUTION

Nicolai Gedda (Faust)
Boris Christoff (Méphistophélès)
Victoria de los Angeles (Marguerite)
Rita Gorr (Marthe)
Victor Autran (Wagner)
Ernest Blanc (Valentin)
Liliane Berton (Siebel)
Choeur et Orchestre du Théâtre national de l'Opéra de Paris, André Cluytens (1958)
LIVRET (Jules Barbier and Michel Carré): http://www.opera-guide.ch/opera.php?id=137
PERFORMANCE (gracieuseté de la bibli musicale de MQCD Musique Classiquè): http://www.mqcd-musique-classique.co...ead.php?t=4719


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A NE PAS MANQUER

Le sixième volet de l'été des sonates propose des sonates extraites de la bibli musicale du musée Gardner composées par Ives, Reinecki, Debussy et Vivaldi. Visitez  http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?p=110827#post110827 .

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