Tuesday, July 31, 2012

La chronique du disque (juillet 2012)


In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/999-la-chronique-du-disque.html


NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.


Mes acquisitions poour juillet





The Songs Of Louis Vierne / Santesso, Vignoles
[eMusic]

Il y a quelques mois, dans une chronique antérieure, je vous ai suggéré des oeuvres de Widor qui exploraient ses contributions autres que pour l'orgue - de même aujourd'hui, mais cette fois pour Louis Vierne. La soliste, Rachel Santesso, a reçu une formation en chat et en orgue au Conservatoire de Victoria en Colombie-Britannique, donc elle a un bagage approprié pour cet exercice. En lever de rideau, Les Angélus, est un rare exemple de chant pour accompagnement avec orgue pour un sujet profane. Les chansons rappellent Debussy, soit par leur style, soit par le choix des textes (Verlaine et Beaudelaire furent mis en musique par M. Debussy). Dans l'ensemble,m une belle curiosité à écouter, quoique nous déplorons certains écarts de diction. 
 A- pour la QS, B+ pour l'IG.



Soler: Keyboard Sonatas Nos. 1-15
[eMusic]

L'été des sonates oblige lune sélection de sonates pour juillet. Le prêtre Catalan Antonio Soler composa plus de 200 sonates pour clavier - de quoi rappeler Domenico Scarlatti.. Il y a évidemment un rapprochement: Soler aurait étudié avec lui et 
et ses sonates suivent la formule du maître italien - courtes, en un ou deux mouvements, Il y a toutefois une différence: le langage de Soler est plutôt moderne (pour l'époque), évoquant un mode quasi classique ou néo-romantique. Le piano moderne est biuen adapté pour ces oeuvres, et notre poianiste (Martina Filjak) propose une prestation de toute beauté. Une autre réussite NAXOS. A pour la QS, A pour l'IG.



Benny Goodman- Mozart at Tanglewood-Berkshire Music Festival
[Torrent]

Comme son compatriote Woody Herman, le clarinettiste et maître du "swing" Benny Goodman (Benoît Bonhomme, comme l'appelait son cousin, le fameux Capitaine Nicholas Bonhomme) s'est produit comme clarinettiste en concerts classiques maintes fois durant sa carrière, acceptant un bon nombre de commandes de la part de compositeurs (Stravinski et Bartok me viennent à l'esprit). Ici, je vous propose Goodman qui joue Mozart au festival de Tanglewood avec les misiciens du Boston Symphony dans le quintette pour clarinette et coprdes et le concerto pour clarinette (sosu Charles Munch). Goodman joue un Mozart raffiné, et sans appel à des cadences qui swingent. C'est de la belle musique, interprétée par un grand musicien, et restaurée de l'analogique original avec grand soin.  A pour la QS, A pour l'IG.


Rachmaninov: The Bells - Prokofiev: Alexander Nevsky
[eMusic]

Yevgeny Svetlanov est un autre artiste soviétique qui a eu le prévilège de sortir à l'occasion pour visiter les pays outre le mur de Fer. Suite à la chite du Mur de Berlin, M. Svetlanov continua ses excursions à l'étranger, à un point tel que les autorités Russes l'ont remercié du poste qu'il y tenait depuis des années. Ce dosque d'oeuvres chorales Russes et Soviétiques sint un bel exemple du répertoire du chef, qui fait sonner ses charges temporaires Britanniques comme des orchestres de son pays natal. Le Nevsky est particulièrement réussi. A pour la QS  A pour l'IG.


Creedence Clearwater Revival - The Best of CCR [2cd's]
[Torrent]

Ma dernière sélection sort du classique et se tourne vers le rock... classique. Le groupe Américain Creedence Clearwater Revival était actif de 1967 à 1972, et mettait en vedette l'auteuir-compositeur-interprète John Fogerty, qui épouse un style musical qui se veut quelque peu Rock, et quelque peu "Folk". Les grands succès du groupe (tous sur cet album de deux disques) comptent Proud Mary et Susie Q (pour ne nommer que ceux-là). Une musique idéale pour ces longs déplacements en auto au chalet ou à la plage!  A- pour la QS, A pour l'IG.

Friday, July 27, 2012

Montage # 64 - London/Londres




As of August 31, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 31 août 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

We are already into our fourth post in the great escape series!

Today, London is holding the opening ceremonies to the 2012 Summer Olympic Games at the new Olympic Stadium. London has had the Olympics twice before: in 1908 and in 1948, so they are old hack at this business.

Our montage today has one Olympic-related selection (I just couldn’t resist), but it has nothing to do with London; rather it relates to the 1924 Olympics in Paris.



The 1981 Best Picture Oscar-winning film Chariots of Fire, which depicts Britain's athletics successes in the 1924 Olympics, is also a recurring theme in promotions for the 2012 London Olympics. The film's theme tune was featured at the opening of the 2012 London New Year's fireworks celebrating the Olympics, and the film's iconic beach-running scene and theme tune are utilized in The Sun's "Let's Make It Great, Britain" Olympic ads.The five thousand runners who first tested the new Olympic Park were also spurred on by the Chariots of Fire theme tune. The film was admirably scored by Vangelis, and the main theme is played in our montage by the Boston Pops.

The montage opens with Elgar’s Cockaigne overture – subtitled “In London Town”. Cockaigne or Cockayne is a medieval mythical land of plenty, an imaginary place of extreme luxury and ease where physical comforts and pleasures are always immediately at hand and where the harshness of medieval peasant life does not exist. 'Cockaigne' was a term used by moralists in Elgar’s time as a metaphor for gluttony and drunkenness, while Britain adopted the name humorously for London. Elgar’s overture gives a lively and colourful musical portrait of Edwardian London.

In a post last year, I commented that Bach’s French suites weren’t French as much as they were composed “in a French manner”. The 19th-century Bach biographer Johann Nikolaus Forkel suggested that the set of suites BWV 806–811 might have been composed for an English nobleman. For that reason, I suspect, they have been clumped under the appellation “English suites”. As for their French cousins and the six partitas, these suites follow the Italian formula of a sequence of baroque dances. Glenn Gould performs one of these suites in our montage.

Haydn’s London symphonies, sometimes called the Salomon symphonies after the impresario who introduced London to Joseph Haydn, were composed between 1791 and 1795. There are 12 in total (Hoboken 93 to 104, which – interestingly – excludes the number 92 Oxford symphony). At first glance, these symphonies are typical, formulaic, classical-era symphonies, but closer scrutiny suggests otherwise. Many of the lot have some unique characteristics to them – the “Surprise” effect (in no. 94), the tick—tock of the Clock (no,. 101), the large presence of percussions (in the nos. 100 and 103), and so on.

The last symphony of the set (and, in fact, the last symphony of the Hoboken catalog) has the subtitle “London”, and is possibly the most modern of Haydn’s symphonies. I may be alone to think this, but I find quite a few similarities between this symphony and Mozart’s Jupiter, in particular the finale. Tell me if you agree!

After a short trip eo WIndsor (with Otto Nicolai), we close the montage with a lovely rendition of the Gershwin standard “A Foggy Day” by Rosemary Clooney (yes, actor George’s aunt, who used to sell us Coronet paper plates). The song was introduced by Fred Astaire in the 1937 film A Damsel in Distress, making it one of the last songs Gershwin wrote before his death that year.

I think you will ove this music too!
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Commentaire français


Déjà à mi-chemin dans notre grande évasion, avec ce quatrième montege...

Aujourd'hui, nous nous déplaçons au Sud du mur d'Hadrien, et la ville Olympique de Londres, siège des jeux d'été de 1908, 1948 et maintenant 2012.

Afin d'ajouter une saveur olympique à notre montage, j'ai choisi le thème principal du film Chartots de feu, sacré film de l'année en 1981, dont la musique fut l'objet des publicités britanniques pour ces jeux. Le film relate les exploits des atthlètes Anglais aux jeux d"été de Paris et 1924, et met en vedette la musique du compositeur Grec Vangelis - l'adaptation pour notre montage est celle des Boston Pops.

En lever de rideau, l'ouverture de concert Cockaigne de Sir Edward Elgar. Cockaigne a une double signification - un paradis des légendes médiévales et une allégorie pour la vie excessive à Londres au début de l'ère Edwardienne. La musique d'elgar se veut un portrait de la ville de Londres du temps du compositeur.

Johann Sebastian Bach a composé près d'une vingtaine de suites pour clavier seul: les partitas, les suites dites françaises, et une série de suites supposément commandées par un noble Anglais - d'oû les suites anglaises. Je vous offre une de ces suites sous les doigts de notre Gould National.

Après plus de 30 ans au service de la cour des Esterhazy, Joseph Haydn entreprit une courte mais fructueuse association avec l'impressario Salomon, qui lui fit découvrir l'Angleterre. Pour Salomon, Haytdn composa 12 symphonies (dites Londonniennes) pour des académies de concert qu'il y dirigea. Plusieurs de ces symphonies ont des caractéristiques musicales particulières (la Surprise de la 94e, l'horloge de la 101e, etc.) mais la dernière de la série (la 104e) a non seulement le sous-titre "Londres", mais a une sonorité qui  me rappelle la grande 41e symphonie de Mozart (Jupiter).

Des oeuvres de Nicolai et Gershwin complètent ce montage.

Bonne écoute!





Tuesday, July 24, 2012

Bela Bartok: The Three Violin Sonatas


This is a past Tuesday Blog from Jul-24-2012. Some updates were included in this post. 


Violinist and conductor Guillermo Figueroa is our featured artist today in this installment of the Summer of the Sonata, which doubles as our monthly Once Upon the Internet feature.

Guillermo Figueroa is the nephew of Narciso Figueroa, considered to be the "Father of the Modern Danzas" and an important musical figure in Puerto Rico. On the island, Narciso formed the Brothers Figueroa Quintet which included his brother, Guillermo Sr. on the viola. The offspring of the Figueroa family have continued the family musical tradition. Guillermo Figueroa (Jr.,today’s artist) and cousins have formed the "Figueroa Quartet", which is considered the official chamber quartet of Puerto Rico. The quartet includes Guillermo Jr. and Narciso Jr. on the violins, Rafael Jr. on the cello and as pianist Ivonne Figueroa.

A renowned violinist, Guillermo Figueroa was with some of his cousins a string player in the Metropolitan Opera Orchestra, Concertmaster of the New York City Ballet, and a Founding Member and Concertmaster of the Orpheus Chamber Orchestra, making dozens of recordings with this conductor-less ensemble.

As a conductor, Figueroa is Artistic Director of The Figueroa Project, an innovative organization that combines music with various other art forms. He is also Music Director of the Music in the Mountains Festival in Durango, Colorado and is the former Music Director of both the New Mexico Symphony and the Puerto Rico Symphony.

Today’s recording, issued by the Eroica label, was one of many to be offered on MP3.COM and preserves some live performances commemorating the 50th anniversary of Béla Bartók's death when Mr. Figueroa performed the first complete New York performance of the composer's violin sonatas. These three works represent two different stages of Bartók's creative life: the Two Sonatas for Violin and Piano, from his most radical and experimental early period, and the Sonata for Solo Violin, one of the four last great works written shortly before his death.

Happy Listening!





DETAILS

Guillermo Figueroa, violin

Béla BARTÓK (1881 - 1945)

Sonata for violin & piano No. 1 in C sharp minor, Sz. 75
Sonata for violin & piano No. 2 in C major, Sz. 76
(Robert Koenig, piano)

Sonata for violin solo, Sz. 117, BB 124 (edited by Yehudi Menhuin)

(Downloaded from MP3.COM on 11 April 2002)

Internet Archive URL: http://archive.org/details/BlaBartkT...eViolinSonatas

Jadis sur Internet - Guillermo Figueroa joue Bartok

NDLR: Ce billet est le quatrième volet de notre série estivale l'été des sonates. Tous les billets de la série sont publiés sur MQCD Musique Classique (
http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?p=110618#post110618 )


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In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/994-summer-sonata-part-four.html

Nous poursuivons aujourd'hui notre série mensuelle Jadis sur Internet, qui propose des sélections qui furent, jadis, disponibles gratuitement sur le site musical MP3.COM. Les sélections proposées aujourd'hui furent téléchargées en avril 2002.




Le violoniste et chef d'orchestre Guillermo Figueroa est un membre d'une famille musicale d'une certaine notoriété sur l'île de Porto Rico. En effet, Narciso Figueroa, y est considéré le "père de la danse moderne" en raison de ses contributions à la diffusion de la musique folklorique porto-ricaine. Après des études en Espagne, il revint à Porto Rico et y établit le quintette des frères Figueroa qui comptait le père de notre artiste de cette semaine, Guillermo le père, à l'alto.


La génération suivante, les neveux et nièces de Narciso, ont également choisi la musique comme carrière, et les cousins Guillermo et Narciso fils, entre autres, forment le quatuor Figueroa, en plus d'avoir évolué dans l'orchetsre du Metropolitan Opera de New-York.

Guillermpo Figueroa a donc fait carrière comme violoniste, ayant occupé le poste de premier-violon avec les orchestres du New-York Ballet et l'Orpheus Chamber Orchestra, un ensemble qui se produit habituellement sans chef. En tant que membre fondateuyr de l'Orpheus, M. Figueroa a participé à des dizaines d'enregistrements, dont une performance mémorable de Rêverie et Caprice de Berlioz. Depuis lors, M. Figueroa a entrepris une carrière de chef, ayant été directeur artistique des orchestres Symphoniques de Porto Rico et du Nouveau-Mexique. 

L'enregistrement proposé aujourd'hui est un de nombreux disques publiés en entier sur MP3.COM par le label Eroica. Il s'agît de prestations publiques à New York des trois sonates pour violon (seul et avec piano) de Bartok. Ces oeuvres couvrent deux ères spécifiques de l'oeuvre du compositeur hongrois - ses années exploratoires, ainsi que ses dernières années passées en exil aux Etats-Unis.

Bonne écoute!


DETAILS

Béla BARTÓK (1881 - 1945)

Sonate pour violon et piano no. 1 ien ut dièse mineur, Sz. 75

Sonate pour violon et piano n o. 2 en ut majeur, Sz. 76
(Robert Koenig, piano)


Sonate pour violon solo, Sz. 117, BB 124 (édition de Yehudi Menhuin)


Guillermo Figueroa, violon 

(Téléchargé le 11 avril 2002)

Page officielle (Eroica Recordings): http://www.eroica.com/gf-music.html
Internet Archive : http://archive.org/details/BlaBartkT...eViolinSonatas

Friday, July 20, 2012

Montage # 63 - Scotland / L’Écosse




As of August 24, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 24 août 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:


pcast063 Playlist


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English Commentary – le commentaire français suit

The Great Escape takes us from the plains of the West to the moors of Scotland.

As the third-largest ethnic group and among the first to settle in Canada, Scottish people have made a large impact on Canadian culture since colonial times. According to the 2001 Census, 15% of Canadians claim full or partial Scottish descendence. This would include my paternal Grandmother, and the Harvie family (Marion, Jim and their daughter Amber) who operate my daughter's dance school. Of course amongst Canada’s famous and favourite Scots we can claim Canada’s first Prime Minister Sir John A. Macdonald, the Father of National healthcare Tommy Douglas and an actor of Irish descent, James Doohan, best known for his role as the Scottish Chief Engineer of the Starship Enterprise Montgomery Scott (AKA  "Scotty"in the television and film series Star Trek.

One more adoptive Canadian of Scottish descent is inventor Alexander Graham Bell. In 1870, at age 23, Bell, his brother's widow and his parents travelled to Canada, ultimately purchasing a farm near Brantford, Ontario. Although his parents remained in Brantford, Bell moved to the US to teach at the Boston School for Deaf Mutes, where he continued with his experiments in his spare time. After achieving success and financial prosperity with the invention of the telephone and the subsequent creation of the phone company that bore his name, Bell and his wife built a summer retreat and starting in the Summer of 1885, the Bells had a vacation on Cape Breton Island in Nova Scotia. The retreat was named Beinn Breagh (Gaelic for 'beautiful mountain'), and in Bell’s words:

"I have travelled the globe. I have seen the Canadian and American Rockies, the Andes and the Alps and the highlands of Scotland, but for simple beauty, Cape Breton outrivals them all."





Bell passed away at Beinn Bhreagh on August 2, 1922 and the Government maintains it as the Alexander Graham Bell National Historic Site, where visitors learn of Bell’s other technical innovations in the fields of aviation, hydroplaning and even sheep breeding!

It would be naïve, or even insensitive of me to suggest that Scottish culture is limited to kilts and bagpipes, though both of them are predominant in this great Bugs Bunny short that always comes to mind when thinking of Scotland. After all, there are no La Brea Tarpits in Scotland.



Cultural depictions of Scotland abound in film and theatre: MacbethBrigadoonHighlanderBraveheart and Rob-Roy

Robert Roy MacGregor, usually known simply as Rob Roy (anglicised from the Scottish Gaelic Raibeart Ruadh), was a famous Scottish folk hero – sometimes recognized as the “Scottish Robin Hood” - because he stole from the rich and gave to the poor. He was considered an outlaw of the early 18th century by the nobles and leaders. Hector Berlioz’s Intrada di Rob Roy is a rollicking tribute to the Scottish warrior, composed in Nice and Rome, around the same time Berlioz was working on his Symphonie fantastique.

Felix Mendelssohn travelled to Scotland and England in 1829 and of that trip we have two important musical reminiscences. The Fingal’s Cave Overture (which we will feature in a few weeks in another montage) and a symphony which he sketched and put aside until 1841. The Scottish Symphony was completed in January of 1842 and was first performed on March 3rd of the same year, in Leipzig. After a successful performance of the symphony in England, Mendelssohn received permission to dedicate it to Queen Victoria. What is especially noteworthy about the work is its unique formula: all four movements are played attaca, that is without pausing between them, giving a unique sense of continuity to the work. This is not programmatic music, but rather mood music, bringing the listener into the headspace of the composer during his trip.

A German composer, a Spanish virtuoso – a very strange pairing of individuals that somehow takes us back to our Scottish connection… Following Paganini, the most famous nineteenth century violinists were German-schooled Joseph Joachim, and the virtuosic Spanish showman, Pablo de Sarasate. Max Bruch wrote more for Sarasate than did any other composer, and while Bruch was fonder of his Second Concerto, the Fantasia Freely Using Scottish Folk Melodies (the present work's formal title) proved to be far more popular.

Bruch freely admitted the influence exerted upon the work by Sir Walter Scott, whose writings had ensnared Bruch's attention during a conducting stint in England in 1880. The Fantasia opens with a slow, solemnly bardic introduction for brass and harp, and then a recitative for the soloist on a soft cushion of strings. This leads directly to an Adagio cantabile in E flat major, based on the song "Auld Robin Morris," with the harp nearly as prominent as the violin's decorations. The G major second movement is based on "Hey, the Dusty Miller"; the third movement is a set of plushly sonorous variations on the song "I'm Down for Lack o' Johnnie."

Bruch gave his finale the same warlike marking, Allegro guerriero, that Mendelssohn used in the last movement of his Scottish Symphony. "Scots wha hae" is the dominant folk melody, legendarily sung by Robert the Bruce at the Battle of Bannockburn. The violin adds excitement by playing on two, three, even four strings simultaneously until a tender reprise of the first movement. "Scots wha hae" returns, however, to conclude the four-movement work rousingly.

I think you will love this music too

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Commentaire français

La grande évasion nous transporte des plaines d'Alberta aux terres hautes d'Écosse.

Savieez-vous que 15% des Canadiens se disent de descendance Écossaise? Parmi ceux-ci nous puvons compter ma Grand-Màere paternelle, Eugénie Heavey, la famille Harvie qui opère le studio de danse où évolue ma cadette, ainsi que d'illustres Canadiens tels le premier Premier Ministre du Canada,  Sir John A. Macdonald, et tant d'autres figures politiques et artistiques... Quoiqu'Irlandais d'ascendance, le comédien canadien James Doohan, interpréta le rôle de l'ingénieur "Scotty" dans la franchise de Science-Fiction Patrouille du Cosmos (en anglais, Star Trek).

Sans doute l'Écossais le plus célàbre à avoiir habité au Canada fut l'inventeur (certains diront le prétendu-inverteur) du téléphone, Alexander Graham Bell. Il émigra au Canada avec ses parents en 1870, jeune adulte de 23 ans.

L'Invention du téléphone eu lieu aux USA, mais le premier apopel interrubain eut lieu entre les villes de Paris et London... en Ontario. M. Bell et son épouse firet construire un domaine sur l,ïle du Cap Breton en Nouvelle-Écosse, un des rares endroits en Amérique du Nord où le gaelique se parlait encore couramment. Le domnaine, Beinn Breagh (ou belle montagne), fuut le siàge de nombreuses activité d'intérêt àl'inventeur, dont l'aviation, les hydro-moteurs et... des expériences de génétique avec des moutons. Le domaine est exploité par le gouvernement et comprend un musée (visitez Alexander Graham Bell National Historic Site,)




Le patrimoine culturel Écossias est riche - que ce soient les romans de Sir Walter Scott, ou les légendes rapportées par d'autres auteurs: MacbethHighlanderBraveheart and Rob-Roy

Robert Roy MacGregor, mieux connu sous le nom de  Rob Roy est un héros Écossais, un Robin des Bois qui prebnait des riches pour donner aux pauvres. Hector Berlioz composa son  Intrada di Rob Roy isdurant la composition de sa Symphonie Fantastique, en passage sur la Côte d'Azur. La miusique évoque les péripéties du héros, tout en saupodrant des motifs écossais.

Felix Mendelssohn fit un voyage aux îles Brittanniques pendant son adolescence (en 1829) et ce pè;erinage nous a vallu deux compositions inpir.es du paysage Écossais. La première est sa célèbre ouverture "Les Hébrides" qui sera du mnontage que je réserve pour une réflexion plus tard dans notre série, et l'esquisse d'une symphonie qu'il mit de côté pour plusieurs années. En 1841, il reprend ces esquisses, et produit sa troisième symphonie - sous-titrée l'Écossaise), dont les quatre mouvements sont joués sans interruption (attaca).

Pablo de Sarasate, avec le violoniste allemand Joseph Joachim, est sans doute le violoniste le plus réputé de la deuxième moitié du XIXe siècle et le compositeur allemand Max Bruch est sans doute celui qui (à l'instar de Brahms pour Joachim) lui a dédié le plus grand niombre de compositions. Parmi les préférées du tandem et des mélomanes, on compte cette fantaisie inspirée de mélodies Écossaises (la Fantaisie Écossiaise).

Bruch use de mélodies telles "Auld Robin Morris",  "Hey, the Dusty Miller", "I'm Down for Lack o' Johnnie." et l'hymne de guerre "Scots wha hae" dans ce merveilleux collage pour violon, orchestre et harpe.

Bonne écoute!.

Tuesday, July 17, 2012

« CAV et PAG » - Pagliacci



NDLR: La série « Billet de faveur » présente des billets qui n'ont pas encore été présentés en français. Ce billet fut publié originalement le 18 février 2012 sur 
OperaLively. Version originale:



http://operalively.com/forums/showthread.php/550-OTF-%96-Pagliacci?p=6261#post6261



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Le billet de faveur de cette semaine termine notre présentation du tandem « CAV et PAG » avec une réflexion sur Pagliacci de Ruggero Leoncavallo. Comme dans le cas de son prédécesseur de la semaone dernière, PAG explore des thèmes tels l’adultère, la trahison et l’honneur, et atteint son apothéose également avec des décès tragiques, mais cette fois au vu et au su de tous.

En 1890, au moment où Cavalleria rusticana reçôit sa première, Leoncavallo était un compositeur méconnu. Suite au succès de CAV, il décide de composer un opéra qui suivra les mêmes formules: court, composé à la verismo. La pièce de Catulle Mendès La Femme de Tabarin a beaucoup de traits communs avec PAG, et spécifiquement le clown qui tue son épouse. Plusieurs suggèrent aujourd’hui que Leoncavallo s’est inspiré de cette pièce pour le livret de son célèbre opéra, compte tenu du fait qu’il vivait à Paris au moment où la pièce était sur les planches.
  
PAG fut créé à Milan le 21 mai 1892 sous Toscanini, presqe deux ans jour-pour-jour après CAV.  Les deux opéras sont d’ailleurs offerts en tandem depuis 1893.

Le succès de PAG fut quasi-instantané, et ses grands moments transcendent la scène opératique, avec le fameux "Recitar! ... Vesti la giubba" qui représente le tour de force de choix de tous les ténors. Voici d’ailleurs une de mes interprétations préférées, par le ténor Italo-Américain  Mario Lanza:




La Prestation

Mon choix de prestation pour aujourd’hui en est une d’époque, qui forme le dernier volet du tandem CAV-PAG, tel qu’enregistré au début des années ’50 avec la Callas et et Giuseppe Di Stefano sous le chef Italien Tullio Serafin. Cette prestation peut être trouvée dans la vaste bibli musicale du site MQCD Musique Classique.


Ruggero LEONCAVALLO (1857 - 1919)
Pagliacci (1892)
Drame en deux actes avec prologue, libretto by Leoncavallo

Distribution:
Giuseppe Di Stefano - Canio, alias « Pagliaccio » dans la comédie, directeur d'une
Maria Callas - Nedda, alias « Colombina », son épouse
troupe de comédiens ambulants
Tito Gobbi - Tonio, alias « Taddeo », un clown
Nicola Monti - Peppe, alias « Arlequin »
Rolando Panerai - Silvio, un villageois, amant de Nedda
Orchestre et choeurs du Teatro alla Scala (Milan), sous Tullio Serafin
Lieu d’enregistrement: La Scala, Milan, juin1954

L’argument de Pagliacci (Tiré de http://www.operalyra.ca/media/Tab-Learn/Study_Guides/PagFinalFRguide.pdf)

PROLOGUE - L’orchestre se met à jouer, mais la scène est vide. Tonio le bossu passe sa tête entre deux pans de rideaux et demande s’il peut monter sur scène. Il informe l’auditoire que malgré le fait que certains personnages et traditions théâtrales leur seront familiers, l’histoire que présentent les comédiens est, en fait, une histoire vraie, emplie d’émotions vraies.

ACTE I - Le rideau se lève sur un petit village italien le jour de l’Assomption. Une trompette signale l’arrivée d’une troupe de théâtre itinérant. Canio, le chef de cette troupe, annonce aux villageois la tenue d’une représentation le soir même. Il invite alors Tonio et d’autres à prendre un verre, mais Tonio refuse l’invitation. Les villageois taquinent Canio que Tonio tentera de lui voler son épouse, Nedda. Celle-ci proteste son innocence, mais en vain, Canio soupçonnant déjà son infidélité.

Ils se rendent à la taverne et Nedda est laissée à elle-même pour chanter son désir de s’enfuir. Tonio s’approche d’elle et lui déclare son amour. Révoltée qu’il ait tenté de l’embrasser, Nedda le fouette. Tonio s’enfuit en courant, déclarant qu’il se vengera. Après le départ de Tonio, Silvio, un villageois, mais également l’amant de Nedda, approche. Elle l’avertit que Canio soupçonne leur relation. Il la rassure et lui déclare son amour.

Tonio surprend leurs propos et s’empresse d’aller en informer Canio. Entre-temps, Silvio tente par tous les moyens de convaincre Nedda de s’enfuir avec lui. Elle résiste initialement, mais accepte finalement, au moment même où survient Canio, qui surprend l’échange. Celui-ci s’emporte, mais Silvio réussit à s’échapper au dernier moment. Canio menace Nedda de son poignard et lui ordonne de lui dévoiler le nom de son amant. Beppe, un autre comédien, intervient. La troupe se disperse et Canio est laissé à lui-même. Attristé de l’infidélité de sa femme, il s’effondre en larmes alors même qu’il applique son maquillage de scène et enfile son costume. Son coeur se brise au plus profond de lui, mais extérieurement, il doit tenir le rôle de clown.

ACTE II - Les villageois s’assemblent devant la scène; parmi eux se trouve Silvio. Comme la pièce commence, Nedda, qui incarne le personnage de Colombina, attend son amant, Arlecchino. Elle l’entend lui faire la sérénade alors même que Tonio, qui joue le rôle de son valet, Taddeo, entre en scène. Il lui déclare son amour dans un discours outrancier. Arlecchino s’introduit par une fenêtre et met Taddeo dehors en le tirant par l’oreille. Les deux amants échafaudent des plans en vue d’administrer à Pagliaccio un somnifère, afin qu’ils puissent s’enfuir ensemble. Taddeo les avertit que Pagliaccio – le personnage que joue Canio – s’approche. Arlecchino réussit à s’enfuir à l’arrivée de Pagliaccio, qui surprend Colombina adressant une dernière parole tendre à son amant. Voilà qui est trop pour Canio; hors de lui, il exige de savoir le nom de son amant. Nedda, toujours dans le rôle de Colombina, répond par des légèretés, mais Canio perd le contrôle et lui lance en chantant : « Non, je ne suis pas Pagliaccio! » (« No, Pagliacci non son! »). Les villageois jubilent, mais tombent des nues lorsqu’ils comprennent qu’ils n’assistent plus à une représentation théâtrale, mais plutôt à un drame bien réel. Beppe tente d’intervenir, mais Tonio le retient. Nedda tente de s’échapper, mais Canio la poignarde. Agonisante, Nedda appelle Silvio, qui se précipite vers elle. Mais le couteau de Canio l’attend, lui aussi. Comprenant soudainement l’horreur qu’il a commise, Canio, hagard, laisse tomber son arme, se tourne vers le public et annonce avec amertume : « La comédie est finie ».

Livret en Italien (de Leoncavallo lui-même) : http://home.earthlink.net/~markdlew/lib/pagliacci/
Hyperlien: http://www.mqcd-musique-classique.co...ead.php?t=4948

Bonne écoute!



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A NE PAS MANQUER

Le deuxi'me volet de l'été des sonates met en vedette le pianiste Canadien Glenn Gould dans des sonates pour piano de Berg, Beethoven, Mozart, Scarlatti, Haydn et une sonate pour violon de Bach. Visitez  http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?p=110595#post110595 .

Friday, July 13, 2012

ITYWLTMT "Encore" - Cowboy Classics / Le mythe du cowboy solitaire



Encore Series – Today’s podcast is our Friday Montage #13. The original English commentary is found ar http://itywltmt.blogspot.ca/2011/07/montage-13-cowboy-clasics.html.

Série Encore – La baladodiffusdion d’aujourd’hui est le 13e de notre collection du vendredi. Le billet original en français est toujours disponible ici: http://itywltmt.blogspot.ca/2011/08/le-mythe-du-cowboy-solitaire.html.


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As of August 17, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 17 août 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:
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English Commentary - le commentaire français suit

Our Great Escape continues, and takes us at the foothills of the Canadian Rockies, specifically to the city of Calgary as it celebrates the centennial of its annual Agricultural and Cultural event, the Calgary Stampede.





The beginnings of the Greatest Outdoor Show on Earth date back to before Alberta achieving provincial status in 1905, as the Calgary and District Agricultural Society was formed in 1884 to promote the town and encourage farmers and ranchers from eastern Canada to move west. The society held its first fair two years later, attracting a quarter of the town's 2,000 residents. By 1889, it had acquired land on the banks of the Elbow River to host the exhibitions, but crop failures, poor weather and a declining economy resulted in the society ceasing operations in 1895. The land, later renamed Victoria Park, and the newly formed Western Pacific Exhibition Company hosted its first agricultural and industrial fair in 1899. In 1908 the Government of Canada announced that Calgary would host the federally funded Dominion Exhibition that year. Seeking to take advantage of the opportunity to promote itself, the city spent C$145,000 to build six new pavilions and a racetrack. It held a lavish parade, rodeo, horse racing and trick roping competitions as part of the event The exhibition was a success, drawing 100,000 people to the fairgrounds over seven days (the city’s population at the time was a mere 25,000.

In 1912 the great Stampede was born from the vision of Guy Weadick. Guy was a famous American working cowboy, trick roper and vaudeville entertainer who participated in the Dominion Exhibition as part of the Miller Brothers 101 Ranch Real Wild West Show. He was a man with a dream of celebrating the romance and authentic culture of the old west. Held occasionally at first, the Stampede combined its operations with the Calgary Industrial Exhibition with its agricultural fair and, beginning in 1923, the two events were forever combined in the one annual event known as the Calgary Exhibition and Stampede that is now held annually.

http://www.youtube.com/watch?v=FPkMOBVz4aU&feature=player_embedded

The popular perception of the Western is a story that centers on the life of a semi-nomadic wanderer, usually a cowboy or a gunfighter. The Western depicts a society organized around codes of honor and personal, direct or private justice (such as the feud), rather than one organized around rationalistic, abstract law, in which social order is maintained predominately through relatively impersonal institutions.

Our montage features music earmarked for stage and film depicting the Western genre. Western films commonly feature as their protagonists stock characters such as cowboys, gunslingers, and bounty hunters, often depicted as semi-nomadic wanderers who wear Stetson hats, bandannas, spurs, and buckskins, use revolvers or rifles as everyday tools of survival, and ride between dusty towns and cattle ranches on trusty steeds. The cliches abound, be they Hollywood or Italian (“Spaghetti”) Westerns… Our montage features lots of music from television and film adaptations of Westerns.

Our montage also features some works for the stage, including ballet and opera. The ballet I have chosen, Aaron Copland’s Rodeo, can be seen in this rare made-for-TV staging based on the original Agnes de Mille choreography:




The opera is, of course, the first Spaghetti Western - Puccini’s La fanciulla del West (The Girl of the Golden West) and the highlight of the Third Act, Ch’ella mi Creda, which I embedded as a YouTube selection in the French commentary.

I think you will love this music too.


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 Commentaire français



La grande évasion nous transporte aujourd’hui aux contreforts des montagnes Rocheuses, et plus spécifiquement à la ville de Calgary et son grand évènement annuel, le Stampede, qui célèbre cette année son centenaire.

En effet, c’est en 1912 que le cowboy Américain devenu impresario Guy Weadick monta le premier Stampede dans cette ville. Weadick avait visité Calgary en 1908 lors de l’exposition du Dominion où il participa avec une troupe professionnelle à des démonstrations de dextérité et à un grand rodéo. Succès modeste au début, le Stampede ne devint qu’un évènement annuel qu‘en 1923, alors que les organisateurs de la foire agricole locale entra en partenariat avec l’organisation de Weadick.

Sacré the greatest outdoor show on Earth (trad. Lit. le plus grand spectacle en plein-air au monde), la combinaison de fête foraine, exposition bovine, rodéo  et spectacles sur multiples scènes extérieures attire régulièrement plus d’un million de visiteurs sur une période de 10 jours. De plus, on  organise des dizaines de déjeuners aux crèpes dans les quatre coins de la ville (on a monté un site web pour les trouver!), et crée une atmosphère «Western» tout au long de cette période; les habitants portent tous fièrement chapeaux, boittes et autres accoutrements, que ce soit pour aller aux activités, ou même au travail (j’ai personnellement vu des visiteurs se faire littéralement couper leurs cravates au bureau!).


Il y a, bien sûr, toute une romance, tout un mythe autour de ce qu’on comprend aujourd’hui faire partie del’idéal du Far West. Mon épouse, par exemple, a une fascination avec les autochtones (ce qu’on appelait jadis les amérindiens, ou tout simplement les indiens). Au Stampede, des tribus provenant des plaines (les Blackfoot, les Sarsi, les Nakoda, …) ont un village de tipis dans la partie Sud de l’exposition. A chaque pèlerinage que nous avons fait au Stampede pendant les 14 ans que nous avons vécu à Calgary, une visite au Village Indien (car c’est ainsi qu’on l’appelle) était de rigueur, histoire de voir les autochtones avec leurs couvre-chefs à plumes, les mocassins, les papooses…

La romance du Far West, c’est également un ordre, un code d’honneur, où on reconnaît les «bons» et les «méchants» - car il n’y a pas de zone grise chez les cowboys. C’est le Lone RangerGary CooperJohn WayneClint EastwoodAu Québec, le Western, c’est Willie LamotheMarcel Martel et les troubadours d’une époque oubliée:



Le montage de cette semaine propose des musiques composées pour le petit et le grand écran, ainsi que pour la scène. L’œuvre primée cette semaine est le premier Western Spaghetti de l’histoire, l’opéra La fanciulla del West (La Fille du Far-West) de Giacomo Puccini dont j’ai retenu le troisième acte en entier. De cet acte, nous devons souligner l’aria le plus connu, quoique court, de cet opéra:



Bonne écoute!

Tuesday, July 10, 2012

« CAV et PAG » - Cavalleria rusticana


NDLR: La série « Billet de faveur » présente des billets qui n'ont pas encore été présentés en français. Ce billet fut publié originalement le 8 février 2012 sur OperaLively. Version originale:



http://operalively.com/forums/showthread.php/515-OTF-Cavalleria-rusticana?p=5743#post5743



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Nos deux prochains billets de faveur du mardi se concentreront sur une paire d’opéras en un acte composés à la fin du XIXe siècle qui sont souvent présentés en tandem que les amateurs d’opéra appellent tout simplement « CAV et PAG ».

On les retrouve souvent jumelés pour plusieurs raisons – ils sont des opéras contemporains l’un de l’autre (composés respectivement en 1890 et 1892), ils suivent la même formule (le soi-disant verisimo ou opera-vérité) et leur durée est telle qu’ils comblent bien une soirée dans un même programme.




Le premier des deux opéras, CAV, fut composé le premier, recevant sa première le 17 mai 1890, et explore des thèmes tels l’adultère, la trahison et l’honneur, et atteint son apothéose avec un duel hors-sèene entre deux des protagonistes créant un tragique dénouement.

Cavalleria rusticana fut entièrement composé (musique et livret) sur une période d’environ deux mois en réponse à une compétition ouverte, et fut l’un de trois opéras retenus par le jury, et devint ainsi le premier opéra de Pietro Mascagni à être monté, et demeure aujourd’hui son plus grand succès (au moment du décès de Mascagni en 1945, on comptait polus de 14 000 performances et ce, seulement en Italie!) et le plus joué de ses quinze opéras. D’ailleurs, hormis CAV, seuls Iris et L'amico Fritz sont encore du répertoire opératique italien.

La Prestation

Mon choix de prestation pour aujourd’hui en est une d’époque, qui forme l’uin des deux volets du tandem CAV-PAG, tel qu’enregistré au début des années ’50 avec la Callas et et Giuseppe Di Stefano sous le chef Italien Tullio Serafin. Cette prestation peut être trouvée dans la vaste bibli musicale du site MQCD Musique Classique.
Pietro MASCAGNI (1863-1945)
Cavalleria rusticana (Chevalerie Rustique) (1890)
opéra en un acte adapté du drame de Giovanni Verga (1875).
Santuzza – Maria Callas
Turiddu, - Giuseppe Di Stefano
Alfio – Rolando Panerai
Lucia – Ebe Ticozzi
Lola - Anna Maria Canali
Orchestre et chœurs de La Scala (Milan) sous Tullio Serafin
Lieu d’enregistrement : Basilica di Santa Euphemia, Milan, (06/16/1953-08/04/1953)

L'argument de Cavaliera Rusticana (Tiré de http://fr.wikipedia.org/wiki/Cavalleria_rusticana#Argument_:_Acte_unique)

La scène se déroule dans un village sicilien au XIXe siècle, le jour de Pâques. Le prélude orchestral ouvre sur le thème du désespoir de Santuzza et se poursuit sur la sérénade que Turriddu adresse à Lola, la jeune épouse d’Alfio : c’est une chanson sicilienne chantée derrière le rideau. Le rideau se lève ensuite dévoilant la place du marché. Dans le fond s’élève l’église tandis que, sur la gauche, on voit la boutique de vins de Mamma Lucia.


Alors que sonnent les cloches de l’église, des femmes, en dehors de la scène, chantent la beauté du jour pendant que les hommes, également dans les coulisses, vantent le zèle et le charme de leurs femmes. Bientôt une foule d’hommes et de femmes se rassemble pour assister à la messe. Ils entrent dans l’église et, tandis que leurs voix s’éteignent, Santuzza, une jeune villageoise, triste et mélancolique, apparaît alors et se dirige vers la boutique de Mamma Lucia. Elle la rencontre alors que celle-ci est sur le point de partir à l’église et lui demande où se trouve son fils Turiddu. Lucia répond qu’il est parti le soir précédent pour chercher du vin. Mais Santuzza rétorque que Turiddu a été vu pendant la nuit dans le village. "Et que savez–vous au sujet de mon fils ?" interroge alors Lucia.

Leur conversation est interrompue par l’arrivée d’Alfio et le tintement des clochettes de son cheval. Alfio chante gaiement les joies de la vie de charretier, en dépit de ses difficultés. Puis, il réclame du vin à Mamma Lucia. Celle–ci lui répond alors que Turiddu est parti en chercher. Alfio s’étonne car il a vu Turiddu, ce matin, près de chez lui. Mais à ce moment s’élève, venant de l’église, le son de l’orgue et celui des prières qui jettent à genoux tous ceux qui se trouvent sur la place. Et tous, d’une même ferveur, chantent l’Hymne de Pâques pendant que la procession villageoise pénètre à son tour dans l’église, laissant Santuzza et Mamma Lucia seules dehors.

Santuzza s’épanche alors avec passion en racontant à Lucia l’histoire de son amour trahi: Turiddu qui était fiancé à Lola avant son départ pour l’armée l’a retrouvée à son retour mariée à Alfio ; il est alors devenu l’amant de Santuzza qui l’aime à la folie. Mais Lola lui a de nouveau volé son amant et Santuzza s’effondre en larmes, en se croyant maudite. Mamma Lucia, bouleversée par ce qu’elle vient d’entendre, pénètre dans l’église à son tour. C’est à ce moment qu’arrive Turiddu, tâchant d’abord d’éviter Santuzza. Mais celle-ci l’interpelle et lui reproche amèrement sa conduite. Le ton monte très vite et la querelle s’envenime quant survient Lola, en quête de son mari. Avisant Santuzza, elle trouve le moyen de la railler avant de pénétrer à son tour dans l’église.

À nouveau seuls, Santuzza et Turiddu reprennent leur dispute, faite de cris et de supplications; excédé, Turiddu bouscule avec violence Santuzza qui s’effondre à terre en maudissant son amant avec cette haine, cette fureur que peut seule produire une passion.

Alfio sort à ce moment de l’église où vient de se précipiter Turiddu. Santuzza, folle de jalousie, lui raconte alors tout ce qui s’est passé entre sa femme et Turiddu. Alfio, abasourdi, jure vengeance et part sur le champ. Santuzza, soudain saisie d’un remords prémonitoire, le suit, effarée.

La messe de Pâques est terminée et tous les villageois sortent de l’église. Lola est pressée de rentrer chez elle mais Turiddu la retient un moment et invite tout le monde à boire. Chacun s’égaie et Turiddu boit à tous les vrais amoureux. À ce moment, Alfio refuse, de manière offensante, le vin que Turiddu lui offre : "je n’accepte pas votre vin ; il se transformerait en poison dans mon estomac". Turiddu réalise alors qu’Alfio sait tout et qu’après cette insulte, il ne peut que se battre avec lui.

Comme le veut la coutume sicilienne avant un duel, les deux hommes s’embrassent et Turiddu mord l'oreille d'Alfio. Alfio se dirige ensuite vers le verger pour ce duel au couteau. Turiddu appelle sa mère, il a le pressentiment de sa mort proche et il lui demande sa bénédiction, puis il lui recommande Santuzza avant de partir vers son destin. Mamma Lucia, bouleversée, pleure seule tandis qu’arrive Santuzza qui l’embrasse. Et tout aussitôt la place s’emplit de villageois agités d’où émerge une voix de femme qui s’écrie : Hanno ammazzato compare Turiddu. Turiddu est mort. Mamma Lucia et Santuzza s’effondrent en poussant des cris d’horreur et de désespoir.

Livret en Italien (Giovanni Targioni-Tozzetti and Guido Menasci)http://opera.stanford.edu/Mascagni/C.../libretto.html

Hyperlien à la prestation: 
http://www.mqcd-musique-classique.co...ead.php?t=4323


La semaine prochaine – PAG. Bonne écoute! 


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A NE PAS MANQUER

Le deuxi'me volet de l'été des sonates met en vedette le pianiste Am/ricain Seymour Lipkin dans des sonates pour piano de Schubert. Visitez http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?p=110570#post110570

Friday, July 6, 2012

Montage # 62 - Pack Your Bags/Faites vos valises


As of August 10, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 10 août 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/PackYourBags


pcast062 Playlist

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English Commentary – le commentaire français suit


Today we launch our Summer series The Great Escape by going nowhere and everywhere by train, by plane, or just by car, like Glenn Gould did one summer:




(I could only find an excerpt of this programme, unfdortunately…)

Or even on John Adams'fast machine...

In this montage about journeys with or without a purpose, our main selections include Jacques Ibert's Escales (Ports of Call) and Franz Liszt's transcription of Schubert's Wanderer fantasy for piano and orchestra. The original solo version is found here:


I included a number of popular works including Joe Cocker's rensition of The Letter, the Beatles' Ticket to Ride and Chris De Burgh's Spanish Train.

From the classics, in addition to Liszt and Ibert, we have the Christopher Columbus oiverture by Wagner and Nielsen's Saga Dream.

Boin Voyage!

I thiunk you will love this music too.

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Commentaire français


La réflexion de cette semaine représente la première de notre série estivale de baladodiffusions du vendredi la grande évasion. Je vous invite donc à faire vos valises et aller à l’aventure, au gré du vent, ici et là, nulle part en particulier.

Notre première sélection est de Wagner, extraite de la musique de scène qu’il composa pour la pièce Christophe Colomb de Guido Theodor Apel . Nous passerons d’un long voyage d’exploration à une courte randonnée sur le bolide de John Adams

Après le rêve d’aventures évoqué par le poème symphonique de Carl Nielsen, nous acccompagnerons Jacques Ibert dans ses escales  en Espagne, au Maghreb et en Italie.

Franz Liszt n’est pas étranger aux pélerinages – nous l’avons suivi en Suisse l’an dernier. Aujourd’hui, il est le vagabond évoqué par Schubert dans son adaptation de la fantaisie (en ut majeur, D. 760) du maître Autrichien, qu’il transposa pour piano et orchestre. La version originale pour piano se trouve ici.

Enfin, une série de sélections de chansons populaires anglophones: The Letter (originalement endisqué par les Box Tops) interprété en spectacle par Joe Cocker, qui doit retrouver celle qu’il aime à tout prix, et l’envers de la médaille (Ticket to Ride) des Beatles racontant le départ précipité d’une flamme éteinte. Enfin, du troubadour Chris De Burgh, le récit d’un train entre Guadalquivir et Séville, oû les forces du Bien et du Mal jouent une partie de cartes avec un enjeu des plus particuliers.

Bonne écoute!