Friday, April 27, 2012

Montage #53 - Violin and Cello/violon et violoncelle


As of June 1st, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 1er juin 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/ViolinAndCello



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English Commentary – le commentaire français suit


The last of our four montages dedicated to the Brahms concertos comes to a close with Brahms’ double concerto. As I hinted to in last week’s post, this concerto was a peace offering of sorts to Brahms’ longtime friend Joseph Joachim, a friendship that had undergone a rough patch in recent years.

There really isn’t anything uncommon about the format of a concerto for two soloists per se. This formula typically involves two of the same instrument (think of the many concertos for two violins by Vivaldi and Bach, the concerti for two keyboards by Bach and Mozart, …) though there are fewer concertos for two different solo instruments. They do exist, however: Mendelssohn’s concerto for piano and violin, Mozart’s concerto for flute and harp, Shostakovich’s first piano concerto is really a concerto for piano and trumpet, many refactored concerti by Bach and Vivaldi suggest the use of violin and oboe, or violin and flute.

However, the combination of two instruments who play at two different registers (violin and cello in Brahms’ case) are much rarer, and provide a unique opportunity to exploit the orchestra “fighting off” two opponents – one at the hands, the other one at the feet!

I have read many places that the Brahms op. 102 concerto is the weakest of the bunch. I would disagree – I think it is, however, the lightest in texture of the lot.  Let’s see what you think… As an aside, I plan on looking at more double concertos later this year.

To complement this performance by Anne-Sophie Mutter and Antonio Meneses, I chose to add the Karajan reading of Brahms’ Tragic Overture which filled out the CD. Karajan is one of many “conductors of reference” when it comes to Brahms’ symphonic works, and he dispatches a crisp Tragic – nuanced and never static.

As another major piece in this montage, I chose another – quite different – piece matching the violin and cello. Maurice Ravel has written three sonatas: two for violin and piano (1897 and 1923-1927) and this third sonata for the somewhat unusual pairing of violin and cello (1920-1922).  Ravel openly admired Debussy for his musical achievements, but refused to accept accusations of imitating his work. As an established composer, he wrote works which gave homage to his predecessors including this Sonata, which he dedicated to Debussy's memory.

The work was a continuation of Ravel's interest in counterpoint, and he considered it a turning point, stating that in the piece "the music is stripped down to the bone. The allure of harmony is rejected and increasingly there is a return of emphasis on melody." The music was not only stripped of harmony, but Ravel stripped the traditional sonata down to merely two instruments. In doing so, difficulties arose as Ravel sought to solve the problem of balancing parts by eliminating them. This bold move was based upon Debussy's notion of "depouillement" (economy of means) and was of interest to Satie, Stravinsky, and the postwar generations of composers.

I think you will love this music too


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Commentaire français


Le dernier montage de nore série sur les concerti de Brahms  présente le double concerto. Comme je le disais dans la réflexion de la semaine dernière, ce concerto fut offert comme branche d'olivier à Joseph Joachim, afin de réparer leur longue amitié qui frappe un dur écueuil durant ces années.

Il n'y a rien d'inhabituel avec le concept d'un concerto pour deux instruments. La formule habituelle implique deux instruments identiques, comme les concertos pour deux violons de Vivaldi et Bach, les concerti pour deux claiviers de Bach et Mozart, … Toutefoism il y a des concerti pour deux instruments différents, comme le concerto pour piano et violon de Mendelssohn our celui pour flûte te harpe de Mozart, ou le concerto pour piano de Shostakovich (qui se veut en quelque sorte un concerto pour piano et trompette), ainsi qu'un tas de concerti reconstruits de Bach et Vivaldi pour violon et hautbois ou flûte.

Toutefois, il est rare d'offrir deux instrumnents concertants qui oeuvrent à des registres différents (comme c'est le cas chez Brahms) qui offrent un duel ave l'orchestre par le haut et par le bas.

Certains ont écrit que le concerto op. 102 est un produit inférieur aux trois autres; je ne partage pas cette opinion. Je dirais que c'est un concerto plus léger, mais pas nécessairement inférieur. Et la prestation de Mme Mutter et M. Meneses est particulièrement méorable. En complément de programme, issu du même CD, l'ouverture Tragique sous Karaja, un vieux routier et une voix respectée pour Brahms. Il offre une lecture dynamique de cette partition.

L'autre oeuvre majeure, dédiée également au violon et au violoncelle, est la sonate pour ces deux instruments de Maurice Ravel. Dédiée à Debussy, cette oeuvre est issue de l'après guerre (1920-22) et présente un Ravel qui explore de nouvelles idées, quelque peu minimilistes, de la musique dénudée, dépouillée des dires de MM. Ravel et Debussy.

Notons que nous reviuendrons à l'auitomne avec d'autres concerti pour deux instruments.

Bonne écoute!



Tuesday, April 24, 2012

La Chronique du Disque (avril 2012)

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/958-la-chronique-du-disque.html



NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.



Mes acquisitions pour avril



Rachmaninov: Piano Concerto No. 4 Op. 40 (Original 1926 version) - Scriabin: Prometheus, The Poem of Fire, Op. 60
[eMusic]

Su MQCD, j'ai discuté de cet album au moment de sa sortie officielle - cet enregistrement se veut une reconstruction de la version originale du quatrième concerto de Rachmaninov exécutée par le pianiste et animateur Alain Lefevre accompagné par l'Orchestre Symphonique de Montréal sous son directeur artistique, Kent Nagano. Ceci n'est pas la première fois que Lefevre se risque au jeu des reconstructions - pensons aux troisième et quatrième concerti d'André Mathieu... L'article référé sur le forum explique la genèse du concerto, et comment Lefèvre s'est retrouvé avec le manuscrit original. Nous sommes familiers avec la version finale; dans ma collection je compte Rachmaninov lui-même et le Phuiladelphia Orchersra et Ashkenazy et le London Symphony. La version d'aujourd'hui ressucite plusieurs pages mises de côté dans la version finale, et ces pages donnent une noblesse nouvelle à cette oeuvre, qui en fait un cousin de ses autres concerti plutôt qu'une oeuvre parfois oubliable. Le jeu est solide, et l'acoustique de la Maison Symphonique fait reluire les artistes. Le Scriabin est une oeuvre intéressante. Pour deux dollars canadiensm pas de raisons de se priver! A pour la QS, A pour l'IG.




WILLAN: Organ Works
[eMusic]

En début du mlois, j'ai publié yune réflexion du mardi sur le compositeur canadien d'adoption Healey Willan et son oeuvre pour orgue, et ce disque NAXOS offre un bon échantillonnage de ses oeuvres non-lithurgiques. Notons ses fugues réminescentes de Saint-Saens qui elles sont, à leur tour - un clin d'oeil au grand Bach. Patrick Wedd est aux commandes du Casavant de l'Immaculée Conceprion de Momntréal, et l'antre caverbeuse que peut être le sanctuaitre de la rue Papineau n'est pas un obstacle pour les ingénieurs affectés à la prise de son. A- pour la QS, A- pour l'IG.




Beethoven: Christus Am Ölberge (Christ On The Mount Of Olives) Op. 85
[eMusic]

Ici encorem une pièce qui fut discutée sur un de mes blogs, cette fois-ci un des QQJP pur le Carême axé sur la musique sacrée de Beethoven. Le Christ au Mont de Oliviers n'est pas du grand Beethoiven, mais plutôt du Beethoven solide, et Helmuth Rilling tirele maximumj de ses charges(Gächinger Kantorei et le Bach-Collegium Stuttgar). Comme toujours, Rilling offre une lecture sobre, usant d'iunstruments modernes. Un bon choix pour accompagner les messes de Ludwig. A- pour la QS, A- pour l'IG.




CHOPIN: Piano Sonatas Nos 1-3
[eMusic]

La pianiste turque Idil Biret compléta une intégrale Chopin pour NAXOS il y a une quinzaine d'années, et cet album est un de ceux qui forment cette intégrale. Nous sommes familiers avec les deuxième et troisième sonates de Chopin, mais sommes moins fammiliers avec sa sonate no. 1, une oeuvre estudiantine qui offre une lucarne 
tournée vers ce qu'un Chopin mature nous offrira. Et Mme Biret offre une performance colorée et balancée, qui propose des moments stimulants, plus que comparables aux grands pianistes du pâssé (avec certains desquels ella a étudié). A- pour la QS, A pour l'IG.





VARESE: Orchestral Works, Vol. 2 - Ameriques / Equatorial / Nocturnal / Ionisation
[eMusic]

Parfois, il nous arrive d'approcher des oeuvres avec un préjugé défavorable, établi il y a plusieurs années suite à une écoute décevante. En qielque sorte, c'est avec une telle appréhension que j'ai entrepris l'écoute de ce disque, avec comme seule exposition à Varèse l'écoute d'Ionisations lorsque j'étais au CEGEP. Bien des années se sont écoulées depuis, et j'ai acquis une certaine familiarité avec les langages contemporains depuis lors. Ainsi donc, en dépit de mon préjugé défavoirable, j'ai écouté et fus plus que ravi par ce disque de musique que je qualifierais de plutôt docile aujourd'hui...Christopher Lyndon-Gee nous offre ici une belle panoiplie de quelques uns des tubes de Varèse. Bon achat! A- pour la QS, A- pour l'IG.




Friday, April 20, 2012

Miontage #52 - Brahms and the violin / Brahms et le violon


As of May 25, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 25 mai 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:


http://archive.org/details/BrahmsAndTheViolin


pcast052 Playlist

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English Commentary – le commentaire français suit



When it comes to Brahms and the violin, one name is not far behind. Joseph Joachim (1831 – 1907) was a Hungarian violinist, conductor, composer and teacher. A close collaborator of Johannes Brahms, he is widely regarded as one of the most significant violinists of the 19th century. Joachim and Brahms, along with Clara Schumann, were not only close friends, but Joachim was the man Brahms turned to for advice when it came to violin parts in his works, as well as the man who was the dedicacee and first performer of all the works we have on the docket today.


Composed during the Summer of 1878 for and with the advice of Joachim, the violin concerto in D Minor  was premiered on January 1st 1879 in Leipzig with Brahms conducting the Gewandhaus orchestra and Joachim as soloist. The concerto follows the traditional Fast-Slow-Fast three movement formula, though Brahms had originally intended an additional movement (a scherzo), formula adopted by Bruch in his Scottish Fantasy and by Brahms himself in his second piano concerto (heard last week).

Joachim placed the Brahms concerto at the top of the German violin concerto repertoire along with the Mendelssohn E Minor concerto and Bethoven’s (also in D). However, not all of Brahms’ contemporaries thought the same – conductor Hans von Bülow called it a concerto “against” violin (rather than for violin), and many contemporary composers (Debussy, Faure, Lalo among them) expressed harsh opinions. Henryk Wieniawski called the work "unplayable", and the violin virtuoso Pablo de Sarasate refused to play it because he didn't want to "stand on the rostrum, violin in hand and listen to the oboe playing the only tune in the adagio." That having been said, the public reception was extremely favourable, and the concerto’s enduring popularity and utmost difficulty make it a staple of the concerto repertoire

The Brahms Violin Sonata No. 1 in G major, Op. 78, was composed during the summers of 1878 and 1879 in Pörtschach am Wörthersee. It was first performed on 8 November 1879 in Bonn. Each of three movements of this sonata shares common thematic materials from the head-motif of Brahms’s two songs "Regenlied" and "Nachklang", Op. 59, and this is why this sonata is also called Rain Sonata (Regen-Sonate).



Joachim’s bitter divorce and Brahm’s apparent siding with his wife led to a cooling of Brahms and Joachim's friendship, which was not restored until some years later, when Brahms composed the Double Concerto in A minor for violin and cello, Op. 102, as a peace offering to his old friend. It was co-dedicated to the first performers, Joachim and Robert Hausmann.

To close our montage, I chose to feature a movement from an adaptation of the op. 77 concerto, this one by pianist Dejan Lazic (see the clip embedded in the French commentary), replacing thge solo violin by a piano. The result, discussed in a past Chronique du Disque, is both somewhat strange and equally surprising. Put aside your purist preconcepotions, and you may well be enchanted by the result!

I think you will love this music too.





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Commentaire français

On ne peut pas parler de Brahms et de violon sans souligner son grand ami, le violoniste et compositeur Joseph Joachim (1831 – 1907). Joachim a la distinction d'avoir conseillé Brahms en ce qui a trait aux parties pour violon de ses oeuvres de musique de chambre, et fut le dédicataire et soliste de la première heure des oeuvres primées dans le montage d'aujourd'hui.

Composé durant l'été de 1878, le concerto pour violon de Brahms fut créé à Leipzig le 1er janvier 1879, avec le compositeur aux coimmandes de l'orchestre du Gewandhaus avec Joachim comme soliste. Le concerto suit la formule usuelle des trois mouvements, mais aurait été conçu originalement avec un scherzo additionnel, donc en quatre mouvements - formule qu'il retiendra pour son deuxième concerto pour piano.

Joachim endossa le concerto de Brahms, le plaçant dans le panthéon des concerti du répertoire germanique (avec ceux de Beethiven et Mendelssohn). Toutefois, cet enthousiasme ne fait pas l'unanimité parmi les musiciens contemporains de Brahms: le chef d'orchestre Hans von Bülow l'a qualifié de concerto "contre" le violon, et les compositeurs français Lalo, Fauré et Debussy ne furent pas beaucoup plus tendres. Les virtuoses Henryk Wieniawski et Pablo de Sarasate l'ont également ridiculisé. Toutefois, le concerto reçut la cote d'amour du public dès sa création, et sa polpuarité (et niveau de difficulté) en font une oeuvre de choix encore aujourd'hui.

Composée le même été que le concerto, la première sonate pour violon et piano (op. 78) fut également créée par Joachim au violon, cette fois à Bonn en novembre 1879. Brahms emprunte la mélodie de son lied "Regenlied" ce qui explique qu'onj le surnomme parfois "la pluie" (Regen-Sonate). Intégré au vcommentaire anglais ci-haut vous trouverez une prestation de ce lied.

MM. Brahms et Joachim auront un froid dans leur relation, et Brahms offrira son double concerto à son viel ami en guise de branche d'olivier.

En complément de programme, j'Mai choisi de monter un mouvement de l'adaptation pour piano du concerto pour violon (conçu par le pianiste Dejan Lazic). Voici un clip explicatif (en anglais):




Bonne écoute!

Tuesday, April 17, 2012

Mes intégrales Beethoven - Concerti pour piano

SI vous vous souvenez, en août dernier, j'ai lancé le projet Beethoven avec un survol des intégrales de symphonies dans ma collection. Aujourd'hui, un peu la même chose, mais cette fois axé sur les concerti pour piano.


Deux cycles complets

Je possède deux intégrales des concerti pour piano de Beethoven et les deux ont fait l'objet de montages du projet. Le premier cycle met en vedette le pianiste Roumain Radu Lupu avec la Philharmonique d'Israel sous Zubin Mehta.




Cette collection, originalement émise vers la fin des années 70 donc au début de l'ère numérique, est quelque peu éclipsée lorqu'on discute de ce genre de choses, mais l'ensemble est solide, le jeu de Lupu est tout à fait comparable à celui des grands pianistes Soviétiques (Richter, Gilels), trahissant l'iinfluence de la formation Russe du pianiste. L'orchestre est excellent, parfois même surpassé par le soliste - ça va soi. Voici le premier concerto de cette colection:






Vous trouverez également le quatrième concerto dans mon montage Beethoven serein..

Mon deuxième cycle est celui du pianiste Murray Perahia, accompagné par l'orchestre du Comncertgebouw d'Amsterdam sous Bernard Haitink.




J'avais de bons souvenirs de M. Perahia dans l'intégrale des concerti de Mozart endisquée comme chef et soliste avec l'English Chamber Orchestra. Coincidence, Radu Lupu a participé à cette intégrale comme deuxième pianiste dans deux de ces prestations. A mon avis, le quatrième concerto de cette intégrale Beethoven offre sa meilleure performance, et le premier concerto fut primé en octobre dernier durant mon obsession numéro un. Comme pour Lupu, j'ai téléchargé un concerto (le deuxième) sur YouTube, mais l'usage de la vidéo est restreint pour des raisons de droits d'auteur. Il n'est par disponible au Canbada, mais peut-être par chez vous...  Le voici, le cas échéant...

Ni l'un ni l'autre de ces cycles n'oiffre la fantaisie chorale, quoique les cycles émis à pareille date par les pianistes Alicia Delarrocha (Chailly/RSO Berlin/LONDON) et Anton Kuerti (Davis/Toronto SO/CBC) l'offrent en complément. Voici la version Kuerti::

 

Les autres concerti dans ma collection

Voici un survol des autres prestations dans ma collectiom, à commencer par ma version fétiche du concerto Emprereur par Rudolf Serkin et la Philharmonique de New-York sous Leonard Bernstein. Cette version, maintes fois réémise, a un son stéréo d'époque. Ensuite, de la collection CBC maintes fois discutée dans ces pages, je possède les concerti 1, 2 et 3 par Glenn Gould avec les orchestres de Toronto et de la CBC dans des diffusions datant des années 50, avec le mouvement WoO 6 (le finale mis de côté par Beethoven de son second concerto). Le troisième concerto fut primé lors de notre Pianothon du mois de janvier, et je vous offre ici le deuxième:





J'ai d'autres versions du troisième concerto: Sviatoslav Richter (Philharmonia Orchestra, Riccardo Muti) et une prestation en concert de Daniel Barenboim (Montreal SO, Charles Dutoit). Et il y a aussi la fantaisie chorale primée dans mon montage de l'académie de concert du 22 décembre 1808Clifford Curzon, London Philharmonc, Bernard Haitink.

Dans ma première Chronique du disque j'ai souligné l'achat de disques du cycle BIS de Ronald Brautigam (au pianoforte, Norrköping Symphony Orchestra/Andrew Parrott), dont un disque présente le concerto no. 2 et le concerto de jeunesse, et un autre contient la version pour piano du concerto pour violon (op. 61a).

Faites l'écoute de ces prestations, et partagez vos cycles!

Friday, April 13, 2012

Montage #51 - Brahms, Szell & Serkin


As of May 18, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 18 mai 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:


http://archive.org/details/BrahmsSzellAndSerkin


pcast051 Playlist

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English Commentary – le commentaire français suit


For the second of our four Brahms Concertos, we focus on Brahms’ great second piano concerto, and will also look into the relationship (and complicity) that exists between the performers I chose for this week’s rendition.

There is only one degree of separation between composer Johannes Brahms, conductor George Szell and pianist Rudolf Serkin, and that degree of separation is provided by Richard Robert

Robert knew Brahms personally, and became President of the Vienna Tonkünstler-Verein. He had studied at the Vienna Conservatory, but did not teach there; he gave courses at the NeuesWiener Konservatorium, founded in 1909, of which he was briefly director. Robert's pupils include Clara Haskill, Theo Buchwald, Hans Gál, Alfred Rosé, as well as… Rudolf Serkin and George Szell. Szell and Serkin became lifelong friends and musical collaborators.

It is often forgotten that Szell trained as a pianist and composer – studying composition with Eusebius Mandyczewski (a personal friend of Brahms), and with Max Reger. He was a very capable pianist and, in fact, would at time give soloists pointers and instructions on the piano parts of concertos during rehearsals… He has also left us with a number of chamber collaborations as a pianist. During his near-25 year tenure in Cleveland, Szell completed a Brahms symphony cycle, and the Haydn Variations I chose today were part of this early stereo set.

Collaborations with Serkin were not limited to Brahms (they did record both concertos with the Cleveland Orchestra for Columbia/CBS), but also on many Mozart and Beethoven concerti with the Cleveland and other orchestras. Serkin has collaborated with other conductors, including Leonard Bernstein and Eugene Ormandy on some notable Beethoven concerto recordings.

In addition to the concertos, Serkin recorded a lot of Brahms’ solo piano music, as well as some chamber works with Adolf Busch and Mstislav Rostropovich among others.

The Works

I’m on the fence when it comes to which setting of Brahms’ variations on a theme by Haydn I prefer: I like bioth the two-piano and the orchestra version almost equally, I must say. The sixteen-or-so minute piece shows Brahms in his imaginative best, setting variations on the St-Anthony chorale in so many different ways.

The second piano concerto is a contemporary piece to the second symphony and the violin concerto, and exhibits (as the other two do) the sense of absolute relief Brahms felt after the 22-year gestation of his First Symphony. The piece is in four movements – and oddly enough the third movement gives a strong voice to another solo instrument – the cello – in a way similar to Tchaikovsky giving a solo voice to the violin in the slow movement of his second concerto… In my mind, it is the quintessential romantic concerto of the german school, matched oinly by Rachmaninoff’s third both in length and technical difficulty.

The four keyboard pieces op. 119 are a late set of pieces, reminiscent of the early rhapsodies and ballads. Not being a pianist muyself, I cannot comment on their level of difficulty, but they give me the impression of being deceptively atmospheric…

I think you will love this music too...

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Commentaire français


Pour le deuxième volet de notre série sur les concerti de Brahms, nous tournons notre attention vers le deuxième concerto pour piano et une amitié assortie de coincidences...

Ainsi donc, les deux artistes primés dans le montage d'aujourd'hui, MM. Serkin et Szell on un lien tangible avec notre compositeur, et ce lien est le pédagogue Richard Robert.

Robert, jadis président de la Tonkünstler-Verein de Vienne a connu Brahms personellement,. Quoique formé au concervatoire de Vienne, il enseigna plutôt au NeuesWiener Konservatorium, fondé en 1909, et duquel il fut le directeur. Parmi ses élèves on compte Clara HaskillTheo BuchwaldHans GálAlfred Rosé, en plus de ... Rudolf Serkin et George Szell. 

On semble oublier que Szell était lui-même un excellent pianiste, en plus d'avoir étudié la composition avec l'ami de Brahms Eusebius Mandyczewski ainsi qu'avec Max Reger. Il y a un bon nombre d'anecdotes de Szell qui "éduqua" les jeunes solistes qu'il a accompagné du podium, parfois sans trop de subtilité. De sa collaboration de plus de 25 ans avec le Cleveland Orchestra, on retient un cycle Brahms fort mémorable, en plus de la paire de concerti pour piano enregistrés avec son bon ami Serkin. Ils enregistreront d'autres concerti: Mozart, Beethoven...

Serkin a enregistré plusieurs des titres pour piano seul de Brahms, en plus d'agir comme accompagnnateur dans les sonates pour violon (avec Adolf Busch) et pour violoncelle (avec Mstislav Rostropovich).

Le programme

Difficile choix - quelle version choisir des variations sur un thème de Haydn: la version pour deux pianos ou celle pour orchestre... Je les aime toutes deux également.Des versions pour orchestre dee ma collection, celle signée par Szell est ma préférée, suivie de près par une étonnante version par Sir Adrian Boult.

Le deuxième concerto pour piano est, avec le troisième de Rachmaninov, une pièce d'une opulence et d'une difficulté inouïe. Ce concerto, avec celui pour violon et la deuxième symphonie, proviennent d'une période où les notes coulent à flot pour Brahms., après la gestation prolongée de sa première symphonie. J'aime beaucoup l'usage du violoncelle dans le troisième mouvementé

Les quatre pièces qui forment l'op. 119 sont de la production tardive du compositeur, mais rappellent des oeuvres de jeunesse (rhapsodies et ballades). Atmosphériques mais sans doute requiérant un doigté tel celui de M. Serkin.

Bonne écoute!






Tuesday, April 10, 2012

Glenn Gould, réalisateur



Après six semaines d’orgue et Carême, un retour à ce que j’appellerais une programmation normale, et les deux prochainsmardis en musique seront dédiés à nos deux séries, le projet Beethoven (la semaone prochaine) et l’année anniversaire de Glenn Gould.

Plutôt que d’offrir une réflexion illustrée sur Gould au piano, j’ai pensé me concentrer cette semaine sur un aspect tout aussi fascinant de notre Glenn national, et c’est son rôle de réalisateur pour la Société Radio-Canada et son volet canadien-anglais, la CBC.


Si vous vous promenez dans la partie Sud du centre-ville de Toronto, à deux pas de la tour du CN, de la Gare Uniion et des berges du lac Ontario, le long de la rue Front, vous pourriez vous reposer sur le banc ci-haut, en compagnie d’une statue de bronze de notre cher Glenn, vêtu comme toujours de son manteau, de son chapeau et de ses gants, recriquevillé comme ce fut son habitude – je l’ai fait moi-même plus d’une fois lorsque de passage dans la Ville Reine.

Ce banc assorti du bronze (oeuvre de Ruth Abernethy) se trouvent devant l’entrée pribcipale de la Maison de la CBC à Toronto (en anglais, CBC Braodcast Centre), qui compte également un studio-amphithéâtre qui porte son nom. Ces hommages représentent un clin d’œil envers un artiste qui fut étroitement associé au Réseau d’État, ayant fait ses débuts surses ondes la veille de Noël 1950, participé aux premières émissions du service de télévision d’état en 1952, et participé à concerrts et entrevues durant le volet international de sa carrière (1955-64).

Lorsque Gould mit fin à ses prestations publiques en 1964, il se tourna exclusivement au studio, et entreprit non seulement une carrière de pianiste sur disque, mais prit de plus en plus le contrôle technique de ses enregistrements, et entreprit iune série de documentaires en tant que présentateur et réalisateur poiur la radio d’état. Comme ce fut son habitude au piano, Gould travaillait suivant un horaire plutôt nocturne, comme en témoigne Michel Garneau dans un document sonore:


La trilogie de la solitude

Parmi les documentaires produits par Gould, un ensemble de trois sont particulièrement célèbres. Ces émissions, produittes en 1967, 1969 et 1977respectivement  ont en commun le thème de la solitudeet du «retrait». On peut même dire qu’il s’agît ici d’explorations semi-autobiographoiques, Gould étant lui-même un homme qui vivait une existance quiasi-hermite.

Du trio, le premier docimentaire The Idea of North (ern français,l’idéal du Nord) fut recréé comme un court-métrage en co-production canado-américaine quelques années plus tard. L’essentiel du documentaire explore des points de vue  contrastants sur la vie et la soilitude associée au Grand Nord. Voici l’intégrale du documentaire dans sa version originale:



Les deux autres docimentaires The Latecomers (en français, les nouveaux arrivants) et The Quiet of the North (en français, le silence du Nord) explorent deux autres communautés isolées, celle de Terre-Neuve et la communauté des Mennonites du Manitoba (ceux-ci isolés par choix et par culture plutôt que par distance). Ces autres documentaires sont disponibles sur la chaîne YouTube de nonnaderachel (Hyperlien en fin de billet).

Les Musiciens

Gould a également produit des émissions sur des sujets musicaux. Par exemple, suite à un long séjour en auto où il fut contraint d’écouter les chaînes de musique populaire, il réalisa un essai radiophonique sur la chanteuse Petula Clark. Il rendit également hommage au violocelliste Pablo Casals et, mon choix, le chef Leopold Stokowski:



Glenn Gould et la ville de Toronto

Un de ses derniers projets documentaires, et un de ses rares court-métrages, fut une co-production internationale de diffuseurs. Le projet multinational Cities (en français, villes) compte une contribution canadienne intitulée Glenn Gould’s Toronto dans lequel notre artiste est par moments guide touristique, raconteur et philosophe. Toujours pince-sans-rire mais généralement sérueux, Gould jette un regard tantôt nostalgique mais toujours flatteur sur sa ville natale.




Autres ressources

Pour compléter ce billet, je vous rapelle le site commémoratif de la CBC, qui compte un bon nombre de prestations, conversations, publicités et autres documents sur Gould:

Et un chapeau mérité à la chaîne YouTube de notre camarade:

Friday, April 6, 2012

Montage # 50 - This Day in Music History / Ephéméride musical 06-04-1962


As of May 13, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 13 mai 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/ThisDayInMusicHistory-6April1962




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English Commentary – le commentaire français suit




For this our 50th montage, we will go back exactly 50 years, to the fateful evening of April 6, 1962.

The Place: Carnegie Hall, New-York
The event: a regular subscription concert of the New-York Philharmonic, under its Music Director Leonard Bernstein.

The 1962 season has a very special significance in the history of the Philharmonic – it is the last year it will hold its subscription series at Carnegie Hall, as it will move to Lincoln Center for the following season. Although we are late in the season, the concert holds nothing particular.

Or so it seemed.

The concert plan was typical. The first half was dedicated to Danish composer Carl Nielsen, and the overture (Maskarade) was o be conducted by one of Bernstein’s assistants, John Canarina. The main piece of the first half was to be Nielsen’s Symphony no. 5, an important work in the composer’s catalogue.

As or the second half of the concert, well, this is where things get complicated.

The program called for a performance of Brahmsfirst piano concerto, and the soloist was a longtime collaborator, Glenn Gould. For the record, Gould had played this very same concerto before at least once, with the Winnipeg Symphony Orchestra in the late 1950’s. Canadian conductor Victor Feldbrill has some warm memories of his collaboration with Gould, and we have here a YouTube clip of that performance. Gould plays Brahms “straight”, and the performance is very solid.

As the story goes, several days before beginning rehearsals, Gould called Bernstein regarding some discoveries he had made while studying the score. Gould wanted to attack the concerto at a much slower tempo, and it follows that conductor and soloist didn’t see eye-to-eye when it coimes to their overall conception of the piece.

As Bernstein would pose during his now infamous impromptu commentary that night, who indeed is in charge when you perform a concerto? The soloist, or the conductor? As the name (and tradition) suggests, a concerto is a struggle, a work which places equal value to the solo instrument and to the orchestra. In this tug-o-war, who gets the upper hand?

There are no “blow for blow” accounts of the rehearsals for the Brahms D Minor concerto, but it is clear that a combination of disagreement and the tempermental nature of the solo artist, one who is notorious for simply refusing to perform if he doesn’t feel like it meant that Maestro Bernstein had to quickly develop a “Plan B”.

“Plan B” would involve replacing the concerto with another work Bernstein and the orchestra were working on for a later concert, Brahms' First Symphony. This reminds me of the famous scene in Citizen Kane where the outcome of Kane’s Gubernatorial election is unclear, and the New York Inquirer has two “Front Pages”: one reads “Kane Elected” and the other  one reads “Fraud at Polls”. And the Editor has to make the call as to which front page headline he will run with…


As the musicians emerged from intermission, there was a Gould sighting, and the conductor knew that he had to perform the scheduled work. So, on that night at least, the soloist would get the upper hand, but certainly not before Bernstein would “prepare the audience” with his impromptu speech (which is added as part of the montage).

Mr Gould and the orchestra require a shade over 53 minutes to make it through hthe concerto (Vs. 45 minutes in the Feldbrill recording). It should be noted that Gould and Bernstein would perform the concerto a few days later, at which time Mr. Gould consented to give the orchestra “more leeway” and allow Mr. Bernstein to conduct at a brisker pace…

The performance is thgere for you to listen to and judge: did Mr. Gould win his bet – is his conception of the piece indeed an improvement over the more “straight” approach? This, I leave for you to decide. The warm applause at the end of the performance suggest that most of the audience appreciated what they heard, and Mr. Gould is said to have thoroughly enjoyed the proceedings, especially the fact that he had provoked some booing from the audience; he held that some controversy was better than quiet complacence with the performance.


I think you will love this music too.


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Commentaire français

N’ayez crainte, M. Gould est parmi nous. Il sera des nôtres dans un moment.


Comme vous le savez, ce n’est pas mon habitude d’offrir un commentaire lors de nos concerts […]. Toutefois, nous faisons face ici à une situation particulière qui mérite que j’ajoute un petit mot.

Vous allez entendre sous peu une prestation, si vous me permettez, quelque peu non-orthodoxe du concerto en ré mineur de Brahms, une prestation clairement différente de celles que j’ai entendues, ou meme revé d’entendre. Avec ses tempi excessifs et ses departs frequents des indications du compositeur, je dois admettre que je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce que M. Gould propose. Ceci soulève la question, pourquoi alors diriger ce concerto?

Je le dirige parce que M. Gould est une artiste à ce point valide et sérieux que je ne peux qu’accepter son approche de bonne foi, et sa conception est à ce point intéressante que je crois qu’elle mérite votre audition.

La question fondamentale reste toutefois: qui est le patron dans un concerto – le soliste, ou le chef? La réponse est, simplement, parfois l’un, parfois l’autre. Plus souvent qu’autrement, les partis en arrivent à un consensus, que ce soit par nécessité ou par discussion. Je n’ai, de mémoire, eu à faire face à untel dilemme qu’une seule fois en carrière, et si je ne m’abuse, ce fut lors d’une autre collaboration avec M. Gould!

Mais cette fois-ci, le fosse qui nous sépare est si large, que je me suis senti oblige d’offrir cet avertissement. Alors, sans vouloir radoter, alors pourquoi diriger ce concerto moi-même quand j’aurais pu demander à un de mes assistants de le faire, ou même trouver un remplaçant? Parce que je suis fasciné par le processus, et que j’aime l’idée d’attaquer différemment une pièce dont l’execution reste largement parmi les sentiers battus. De plus, il y a des moments où M. Gould révèle des passages d’une fraîcheur et d’une conviction étonnantes. Et, bien sûr, parce que j’ai ici l’occasion d’apprendre quelque chose de nouveau de la part d’un artiste qui pense constamment, ce que Mitropoulos appelle "l’élément sportif", un facteur de curiosité et d’aventure et, croyez-moi, ce fut toute une aventure! C’est dans cet esprit que je vous invite à absorber la performance qui suit.


- Leonard Bernstein, le 6 avril 1962



C'est avec cette introduction que Leonard Bernstein, directeur artisitque de la Philharmonique de New-York, introduit son soliste de la soirée Glenn Gould dans une prrestation du premier concerto pour piano de Johannes Brahms.

En prévision du concert, M. Gould entra en contact avec son collaborateur de longue date, afin de l'informer qu'il avait revu la partition du concerto en détail, et avait fait des "découvertes" qu'il comptait exploiter lors de leur concert. Il n'existe aucun compte-rendu détaillé des répétitions, mais elles dûrent être fort ardues car M. Bernstein crut bon préparer un "Plan B" pour le concert de ce soir-là (la première symphonie du même compositeur), au cas ou le soliste de désisterait - chose que M. Gould a fait auparavant à d'autres occasions...

Toutefois, le soliste était au rendez-vous, et sait suite à cette annonce qu'il aura l'occasion d'exécuter l'oeuvre telle qu'il l'eût imaginée.

A vous de décider si M. Gould a remporté son pari.

La première moitié du programme de ce soir-là mettait en scène deux pièces du compositeur danois Carl Nielsen: l'ouverture à son opéra Maskarade, et sa cinquième symphonie.

Pour ceux que ça intéresse, je vous propose un hyperlien à une prestation plus "standard" du même concerto par M. Gould, avec l'orchestre symphonique de Winnipeg, quelques années auparavant.

Bonne écoute!


Wednesday, April 4, 2012

Bach`s St-Matthew Passion

This is my Once or Twice a Fortnight post from April 4th, 2012.

For this Good Thursday, which launches the traditional time when the darkest moments of the Passion of the Christ take place, I thought I would pass this link to an openly-available vintage performance of Bach’s St-Matthew Passion.

Although Johann Sebastian Bach wrote "five passions, of which one is for double chorus", only two works have survived: the St John Passion (performed 1724, 1725, 1732 & 1749) and the St Matthew Passion (1727, 1729, rev. 1736, 1742), this last using double chorus. Their popularity rests in their immense emotional power, and in the blend of drama and spirituality that Bach's music offers. Neither of his Passions is a work that an audience or a choir embarks on without due thought: The Passion According to St John of 1724 runs to about two hours, the St Matthew of 1727 to three or more.

But the congregations who first experienced them at Bach's church of St Thomas in Leipzig would have devoted even longer to their Good Friday worship, since, in the tradition of the times, the musical part of the Passions was supplemented by prayers, readings, hymns and a sermon.

Wikipedia (http://en.wikipedia.org/wiki/St_Matthew_Passion) provides a good overview and analysis of the work, so I have nothing more to add. On to the music!



Johann Sebastian BACH (1685-1750)
Matthäuspassion, BWV 244 (1727)
(Text by: Christian Friedrich Henrici , AKA Picander)

Cast:
Helmut Krebs, Evangelist
Dietrich Fischer-Dieskau, Jesus

Elfriede Troetschel, Soprano
Diana Eustrati, Alto
Friedrich Haertel, Bass

Chor der St. Hedwigs-Kathedrale Berlin
Großer Chor des Berliner Rundfunks
Runfunk-Sinfonieorchester Berlin
Direction: Fritz Lehmann
(Broadcast performance, 1949)

Tuesday, April 3, 2012

Healey Willan (1880-1968)


In English:  http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/954-healey-willan-1880-1968.html 
Le quatrième et dernier volet de notre série Orgue et Carême sera dédié à l'organuste et compositeur canadien d'adoption, Healey Willan.






Selon l'encyclopédie de la musique au Canada, Healwy Willan est to the Canadian Encyclopedia, Healey Willan confie qu'il pouvait lire la miusique avant de lire des contines, ayant commencé sa formation musicale avec sa mère et sa gouvernante auttour de quatre ans et demie. Admis dans une école à vocatyion musicale, il gravit les échelons pour (à onze ans) devenir le garçon d'orgue, celui qui organise les feuilles et poussette le clavier. A cet âge, il commence à diriger
 des répétitions de la chorale, qui compte  des élèves plus âgés que lui. Il quittera l'école à 14 ans, continuant des études privées en piano, harmonie, contrepoint et orgue. Promis à une carrière de pianiste, il devra changer de direction suite à une blessure à sa main droite.

Willan entreprend donc une carrière de musique lihurgiuque, comme organiste et maître de choeurs dans des églises anglicanes d'Angleterre:  St Saviour's Church, St Alban's, Herts, 1898-1900; Christ Church, Wanstead, 1900-3; St John the Baptist, Holland Road, Kensington, 1903-13. Il s'établira spécialiste du plainchant, une forme de chant grégorien en anglais plutôt qu'en latin. 

Willan viendra au Canada en 1913 pour se joindre au Conservatoire de Toronto (qui deviendra Royal Conservatory of Music) où il enseignera la théorie et deviendra directeur musical à l'église anglicane  St Paul's Anglican Church de Toronto. Plus tard, en 1921, il déménagera à la petute église St Mary Magdalene, poste qu'il maintiendra jusqu'à sa mort en 1968.

Dans le cadre du modèle canadien des deux solitudes, Willan sera une des voix dominantes au Canada Anglais, compositeur et éducateur, formant une génération de compositeurs issus d'Ontario et de l'Ouest canadien. En 1953, il contribuera à la musique officielle du couronnement de la Reine Elizabeth II (O Lord, Our Governour), une de plus de 700 oeivres de son catalogue, comptant et des ouvres lithurgiques et séculaires.

L'oeuvre pour orgue

On peut diviser l'oeuvre pour orgue de WIllan en deux grandes périodes: celle qui précède et inclut ses premières années au Canada, et la période qui suit la DGM. Dans les deux cas, Willan offre une panoplie d'oeuvres mémorables, que ce soit ses nombreux chorals pour orgue (de sa deuxième périoode) ou son grand Introduction, Passaglkia et Fugue de 1916, considéré égal par certains aux grands compositeurs pour l'instrument.

Les sélections d'aujourd'hui incluent des séquences jouées par WIllan lui-même, ainsi que des interprétations en concert ou en contexte lithurgique.


DETAILS


Healey WILLAN(1880-1968)

Prelude and Fugue in C minor, B146
Scot Stout joue le grand orgue M.P. Möller de la Westminster Congregational UCC in Spokane, Washington

Introduction, Passacaglia and Fugue B149
Patrick Wedd joue l'orgue Casavant Organ de l' Église Saint-Jean-Baptiste de Montréal

Hymnes et Improvisations (1966):
Hymn: Ye Watchers et Ye Holy Ones, suivi d'improvisations
The Magnificat avec Antiphon - Psaume 117 avec Antiphon - 
suivi d'improvisations 
Processionnel 'Hail Thee Festival Day' 
suivi d'improvisations  
Healey Willan joue le grand orgue Breckels and Mathews à la Church of St. Mary Magdalene, Toronto

"Fanfare" extraite de Five Pieces for organ, B177
Garrett F. Martin joue l'orgue 117 Rank Ruffatti de la Coral Ridge Presbyterian, Fort Lauderdale, FL

'Gelobt Sei Gott', Chorale Prelude (d'après Melchior Vulpius)
Philip Bond joue l'orgue Fr. Henry Willis organ de la Cathedral Church of the Blessed Virgin Mary of Lincoln (England)

Postlude in D
Prelude #1 - "O, How Blest Are Ye Whose Toil Is Ended" 
Prelude #2 - "Holy Ghost, with Light Divine" 
Jon DeHorn joue l'orgue Wangerian-Weickhardt de la Fort Street Presbyterian Church (Detroit)

"Matins"
Chaz Bowers joue les orgues de la Immaculate Conception Parish Church, Irwin, PA.

Sunday, April 1, 2012

Agnus Dei

NDLR: La série « Billet de faveur » présente des billets qui n'ont pas encore été présentés en français. Ce billet fut publié originalement le 15 avril 2011. Version originale:


http://itywltmt.blogspot.ca/2011/04/podcast-3-agnus-dei.html

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Ce weekend, nous entreprenons un nombre de choses - c'est le premier anniversaire de notre blogue, c'est le début de la semaine Sainte donc le dernier droit du Carême et nous célèbrerons notre 50e montage vendredi prochaiin (le 6).


Il y a, toutefois, encore quelques billets qui précèdent ITYWLTMT bilingue, et je vous propose aujourd'hui l'un d'entre eux.



Ce montage n'est plus disponible sur Pod-O-Matic, mais peut èetre téléchargé à partir du site Internet Archive à l'adresse suivante:



Aujourd'hui est le dimanche des rameaux, donc le début de la semaine Sainte et un moment opportun de piger parmi les oeuvres sacrées de ma collection.


La semaoine Sainte est propice au recueillement et à la réflexion, et les mots latins de l'ordinaire de la messe proposent un appel à l'agneau de Dieu (Agnus Dei):
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Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis. [Agneau de Dieu, toi qui enlève le péché du mopnde, prends pitié de nous.]
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona nobis pacem. [ Agneau de Dieu, toi qui enlève le péché du mopnde, donnes-nous la paix ]

Inspiré de l'Evangime selon Saint-Jean (1:29), ces lamentations reprennent les paroles de Jean-Baptiste et font référemnce à l'agneau de Dieu, Jésus-Christ, le sacrifice parfait offert afin de sauver les hommes.


Dans les rites catholiques, anglicans et orthodoxes, Agnus Dei est chanté lors de la fraction de l'hostie avant la communion. Donc, il est monté en musique dans toutes les messes de nos compositeurs préférés, de Monteverdi jusqu'à Bernstein, Ce montage est donc une séquence de l'Agnius Dei tel qu'imaginé oar ces comnpositeuirs.

Bonne écoute!